Manger 5 fruits et légumes pour être en bonne santé ! Désormais il faut rajouter à cette recommandation une condition, qui est celle de faire attention à bien les choisir. En effet, une étude a révélé la présence de résidus de pesticides dans les légumes et les fruits en France, qui ne sont pas bios. Toutefois, et heureusement,  ce ne sont pas tous les fruits et les légumes qui sont concernés.

L’ONG Générations Futures a mis au grand jour, dans un rapport, des chiffres alarmants. Il révèle des traces de pesticides ont été relevés sur les trois quarts des fruits et 41 % des légumes non bio (certains aident aussi à vaincre le rhume). Cette proportion a montré une certaine quantité. D’après toujours ce rapport, parmi les produits concernés, l’association cite les clémentines, les raisins et les céleris.

L’ONG Générations Futures, pour faire une petite présentation, lutte contre l’utilisation des pesticides. Pour mener ces études, l’association s’est servie des données appartenant à la DGCCRF ou direction générale de la répression des fraudes et qui portait sur des rapports établis entre 2012 et 2016. L’ONG a pu constater que 19 fruits et 33 légumes ont présenté des traces assez importantes de pesticides. Voici quelques chiffres :

Le raisin (89 %)

Les clémentines (88,4 %)

Les céleris (84,6 %)

Les endives (72,7 %)

Les taux autorisés sont largement dépassés. François Veillerette, un des militants de l’association souligne que la présence des résidus est incontournable, vu que pour certains sont plus sensibles aux maladies et ils ont besoin de protection comme le cas du raisin. Pour les agrumes, les transports en bateau obligent un passage dans des solutions fongicides. Mais, chose encore inquiétante, ces données de la DGCCRF concernent seulement les résidus quantifiés et non les résidus qui ne sont pas quantifiables, mais qui sont identifiables.

L’association souligne en outre qu’avec ces données, il faut rajouter encore ces résidus. D’autres données créent encore plus l’inquiétude comme le cas des cerises, des oranges, du céleri et des herbes fraîches qui montre des taux largement dépassés de résidus en comparaison avec les chiffres autorisés en Europe. L’ONG Générations Futures dénonce ainsi l’absence de mesures plus strictes et réclament des producteurs la réduction de la quantité de pesticides utilisés.

Le gouvernement pour sa part a déjà mis en place une première vague de mesures qui, malheureusement, n’a pas fonctionné. Mais il compte mettre en marche un nouveau plan d’action. Un nouveau label est actuellement en gestation. Il s’agit du label « zéro résidu de pesticides » lancé par les agriculteurs et les producteurs maraîchers. Ce label permettra de proposer des produits à moins de 0,01 mg de pesticide par kilo. Pour l’association, la solution est de supprimer les pesticides et de se tourner vers une culture bio, car l’enjeu touche l’environnement et surtout la santé.