Les déclinaisons de l’univers d’Akira Toriyama sont multiples et généralement connues : Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT, Dragon Ball Z Kaï, Dragon Ball Super ; mais connaissez-vous Dragon Ball Heroes (DBH) ?

Il s’agit tout d’abord d’un jeu vidéo de combat sur arcade, développé par Dimps, sortit en novembre 2010 au Japon et dont le portage s’est étendu le 28 février 2013 sur Nintendo 3DS (Dragon Ball Heroes : Ultimate Mission).

Basé sur l’univers de Dragon Ball et parut avant la suite officielle Dragon Ball Super, Dragon Ball Heroes apparaît clairement comme un moyen supplémentaire de générer des bénéfices via l’univers des Saiyans. Mais DBH comporte son lot d’originalités !

1. Son mode de jeu

Il s’agit avant tout d’un jeu qui se joue en salle d’arcade. Les salles de jeu (Game Centers) ont décliné en France depuis une quinzaine d’années mais elles sont encore très fréquentées au Japon.

Outre sa jouabilité sur borne d’arcade, sa spécificité tient dans l’usage de cartes. Chaque joueur dispose d’un certain nombre de cartes, représentant des personnages de Dragon Ball ou des protagonistes inédits (décrits plus loin). En insérant les cartes dans le lecteur de la borne d’arcade, le personnage correspondant est matérialisé à l’écran.

Chaque joueur peut ainsi se constituer une équipe de plusieurs guerriers et occuper son espace de jeu, en les faisant se déplacer entre plusieurs zones de combat ou de défense.

La version sur Nintendo 3DS demeure une exclusivité japonaise. Si vous souhaitez y jouer il faudra trouver un moyen d’importer les cartes, le jeu et la console (car la version européenne de celle-ci est incompatible).

2. Son univers (très) étendu

Dragon Ball Heroes s’inscrit comme univers étendu de l’œuvre de Toriyama et reprend ainsi les personnages classiques : Son Goku, Son Gohan, Vegeta et Cell, ainsi que des personnages moins habituels comme Doctor Gero, le robot Giru et Mr. Satan. Nous retrouvons également des personnages des OAV (comme Broly ou Bardok), ceux de Dragon Ball GT (type Baby), ainsi que les personnages des jeux vidéo comme Xenoverse avec les personnages de Towa et Mira. De plus, de nombreuses transformations inédites voient le jour comme Broly en Super Saiyan 3. Ou encore, dans un scénario propre à Dragon Ball Héros, Baby s’empare du corps de Janemba pour donner naissance à Baby Janemba. Le jeu se base sur quelques pistes lancées par le manga pour concocter de nouveaux personnages, comme c’est également le cas pour Majin Kibitoshin, lorsque Majin Boo absorbe Kibitoshin.

Le jeu propose également des combats avec des boss géants. Principalement des Oozaru (Végéta en singe géant par exemple). D’autres adversaires reprennent ce cheminement tels que le personnage de Slug le super namek, les dragons maléfiques de Dragon Ball GT, Hirudegarn…

3. Ses avatars

Lors de votre toute première partie, quand vous insérez votre Licence Dragon Ball Heroes pour la première fois, vous êtes invités à choisir un avatar. Pour info, une licence Dragon Ball Heroes, c’est une carte que vous achetez soit seule pour environ 1000 ¥ / 8 €, soit dans un « pack de bienvenue » – le Hero Licence Set – pour environ 2000 ¥ / 15 € au rayon jouet du supermarché.

Sorti avant les jeux video Dragon Ball Xenoverse, Dragon Ball Heroes est, avec Dragon Ball Online le premier jeu à proposer la création de personnages.

Pour créer son avatar, le joueur a le choix entre plusieurs races (Saiyan, Majin, Namek, Cyborg, etc…) et au fur et à mesure des mises à jour de Dragon Ball Heroes, de nouvelles races d’avatars et transformations sont ajoutées au jeu, comme récemment avec la race des Kaioshin ou la transformation en Super Saiyan God.

4. Son extension dans le jeu et au-delà

Une suite existe déjà intitulée Super Dragon Ball Heroes…

…et DBH est aujourd’hui lisible en manga papier (lisible en scan sur transgoku.fr).

Pour terminer, de nombreuses vidéos en lien avec DBH existent sur le web. Il s’agit aussi bien de montages amateurs reprenant l’ensemble des animations des jeux que les trailers officiels dont voici le premier :