L’un des secrets pour réussir son entretien d’embauche est d’être honnête au sujet de ses défauts.

Parallèlement à une bonne nuit de sommeil et une chemise fraîchement repassé, on a besoin d’une chose toute aussi importante pour un entretien d’embauche : l’honnêteté.

En effet, des chercheurs de l’University College de Londres ont constaté que les personnes qui parlent librement de leurs défauts lors des entretiens d’embauche sont plus susceptibles d’être retenues, car cette franchise les distingue de la concurrence.

5 fois plus de chances d’être pris(e) si on est sincère

Ils ont étudié 2 000 personnes ayant postulé pour un emploi. Ils ont constaté qu’on avait cinq fois plus de chances d’être embauché en tant qu’avocat si on était sincère, et 22 % de plus d’être remarqué positivement pour le poste d’enseignant.

En effet, d’après leurs études, les probabilités pour un candidat d’être engagé en tant qu’avocat passait de 3 % à 17 % s’il manifestait une forte volonté de dire la vérité sur lui-même. Pour l’enseignement, le postulant qui avait fait preuve de sincérité sur ses faiblesses voyaient ses chances d’être retenus évaluées à 73 %, par rapport à la moyenne de 51 %.

Ceux qui ont utilisé des mots tels que « je pense », « je sens » et « je me sens » ont été perçus comme ayant une bonne connaissance d’eux-mêmes.

En comparaison, les candidats qui ont essayé de décrire une version parfaite d’eux-mêmes ont été trouvés inauthentiques. Attention, toutefois, toute vérité n’est pas toujours bonne à dire.
Il s’agit ici de remise en cause personnelle, dans le but de s’améliorer, et non d’avouer au recruteur toutes les informations qui passent par la tête. En effet, il ne verrait pas d’un bon oeil s’il apprenait par exemple qu’on a postulé par dépit, ou qu’on a eu des relations houleuses avec son ancien employeur.

Autant également lui cacher ses penchants étranges pour le poker en ligne, les couteaux ou les poupées gonflables.