Plutôt que de se plaindre du vol de son téléphone, ce jeune cinéaste a décidé de tirer profit de la situation en filmant son voleur et en faisant un film avec les scènes tournées.

Anthony van der Meer n’en est pas à son premier téléphone volé. Face à l’absence de réponse satisfaisante des forces de l’ordre, il a trouvé une solution. Il a téléchargé un logiciel espion, l’a installé sur un téléphone leurre qu’il a tenté de se faire voler.

Pour cela, ce jeune allemand a traîné dans les rues, sans succès durant quatre jours. Avec ses amis, il est donc parti pour Amsterdam où 17 téléphones sont volés chaque jour. Une fois de plus, personne ne volait le leurre. C’est lorsqu’ils ont abandonné l’idée que, finalement, quelqu’un leur a volé l’objet alors qu’ils attendaient le métro.

Durant plusieurs semaines, le jeune homme a filmé son voleur, enregistré de nombreuses séquences vidéos jusqu’à en tirer un documentaire de 22 minutes appelé « Find my Phone », « Trouve mon téléphone ».

Ce reportage laisse surtout apparaître la façon dont il a créé le leurre, les négligences qui peuvent conduire à un vol de téléphone et la vulnérabilité qui s’en suit. Ses recherches et son travail mis en avant, on aperçoit également le voleur mais, flouté.

Cerberus, l’application qui permet de trouver le voleur de téléphone

L’application utilisée s’appelle Cerberus, elle permet de contrôler son téléphone à distance, de le localiser, de verrouiller ou effacer des données mais aussi d’activer le micro et la caméra. L’occasion de prendre une belle photo en gros plan du voleur.

Toutefois, d’un point de vue légal, voleur de téléphone ou pas, il est interdit de filmer une personne chez elle. Une belle atteinte à la vie privée qui espérons le, ne donnera pas lieu à des poursuites de la part du voleur. Déjà parce que son visage est flouté, ensuite, parce que ce serait vraiment peu correct de la part du voleur, de se plaindre.

Pourtant, lorsqu’ils sont filmés par les caméras de surveillance des lieux publics, on a le droit de les arrêter. La preuve que le domicile est vraiment un lieu protégé quelle que soit la morale de celui qui y habite.