France Travail: très mauvaise nouvelle pour les demandeurs d'emploi ça devient encore plus dur

Si vous êtes demandeur d'emploi, lisez bien ce qui suit. À partir du mois de mai prochain, les règles de France Travail vont se durcir.

En 2024, le gouvernement a décidé de durcir les règles. En devenant France Travail, l’ancien Pôle Emploi a mis en place de nouvelles règles pour les chômeurs et demandeurs d’emploi.

France Travail, un mode de fonctionnement qui diffère

France Travail, successeur de Pôle Emploi a des ambitions similaires à son successeur. La mission principale reste de fournir allocation mensuelle aux chercheurs d’emploi, avec une intensification des contrôles prévue dans les mois à venir.

Cette transition de Pôle Emploi à France Travail entraîne cependant de nouveaux protocoles pour les allocations chômage. Elle vise à simplifier les démarches et à encourager le plein emploi.

En effet, le gouvernement a entamé une réorganisation dans le domaine de la recherche d’emploi depuis le début de l’année. Et ce, dans le but d’améliorer l’insertion professionnelle et de réduire le chômage.

France Travail élargira donc les compétences de l’ancien Pôle Emploi. En collaborant avec divers partenaires pour soutenir les chômeurs et faciliter leur réintégration sur le marché du travail.

Les demandeurs d’emploi bénéficieront ainsi d’un accompagnement personnalisé. Mais aussi des conseils spécialisés pour renforcer leurs compétences et s’adapter aux exigences professionnelles.

Un coup de pouce indéniable

L’organisme coordonnera aussi les efforts des conseillers, des entreprises et des organismes de formation. Et ce, dans le but de faciliter l’accès à un emploi stable.

Malgré ces changements, France Travail continuera à fournir des aides aux allocataires. Mais avec une approche opérationnelle distincte de celle de Pôle Emploi.

Un contrat d’engagement unifié va venir remplacer les précédents projets d’accès à l’emploi. Cela inclut un plan d’action détaillé et des heures d’activité obligatoires.

Selon une récente loi examinée au Parlement, les demandeurs d’emploi devront donc consacrer un minimum de 15 heures d’activité par semaine. Par ailleurs, France Travail prévoit de renforcer les contrôles.

Ces derniers vont ainsi passer de 500 000 à plus de 600 000 cette année. Avec l’objectif de tripler ce nombre chaque année jusqu’en 2027, en se concentrant sur les métiers en tension pour soutenir l’objectif gouvernemental de plein emploi.

Les demandeurs d’emploi face aux exigences de France Travail

Le gouvernement dirigé par Gabriel Attal envisage ainsi de modifier les dispositions de l’assurance-chômage par le biais d’un décret. Ce dernier se verra émis pour définir les futures règles d’indemnisation des chômeurs.

Étant donné l’absence d’un consensus sur ce pacte voulu par le gouvernement, Catherine Vautrin a souligné dans un communiqué que cette impasse conditionne l’application de l’accord des partenaires sociaux. Au sujet de l’assurance-chômage de novembre 2023.

Le décret, baptisé décret de carence établira les règles d’indemnisation à partir de cette date. Denis Gravouil de la CGT a exprimé sa frustration, prévoyant une réduction des droits des demandeurs d’emploi.

De son côté, Michel Beaugas de Force ouvrière a également critiqué cette décision. Il a fait remarquer qu’en novembre 2023, le patronat et trois syndicats, dont FO, avaient conclu un accord en faveur des travailleurs privés d’emploi.

Bien que Gabriel Attal ait annoncé des propositions pour resserrer les règles de l’assurance-chômage, il a précisé lors d’une conférence de presse que ces mesures ne sont pas automatiquement incluses dans le décret de carence. Au ministère du Travail, il est envisagé que le décret de carence puisse être appliqué l’année suivante pour préparer la reprise en 2025.

Les règles actuelles de France Travail devraient ainsi rester en vigueur jusqu’à la fin de 2024. La CGT prévoit de demander à Catherine Vautrin de renoncer à durcir les règles de l’assurance-chômage, et un entretien bilatéral est prévu le 24 avril.