En Bretagne, une solution naturelle a été trouvée pour venir à bout des frelons asiatiques. Vous pourriez être très surpris !
La présence des frelons asiatiques en Bretagne inquiète depuis plusieurs années. Ces insectes venus d’Asie représentent une menace sérieuse pour les ruches et, par extension, pour la biodiversité. Heureusement, une solution a été trouvée en Bretagne.
La solution contre les frelons asiatiques
La voracité des frelons asiatiques envers les abeilles met en péril la pollinisation et fragilise les récoltes. Pourtant, une solution inattendue émerge en Bretagne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’a rien de chimique.
En effet, une volaille locale, la poule de Janzé, semble capable de s’attaquer efficacement à ces envahisseurs. Il s’agit d’une race originaire d’Ille-et-Vilaine. Connue dès le XVIIIe siècle, elle avait d’ailleurs presque disparu avant d’être réintroduite par des éleveurs passionnés.
Avec son plumage noir et ses yeux bruns, elle se distingue par un tempérament vif et indépendant. Ce caractère lui a valu le surnom de « grande vagabonde ». Longtemps appréciée pour sa robustesse et son adaptabilité, elle reprend une place inattendue dans la lutte contre les frelons asiatiques.
Et pour cause, la véritable force de la poule de Janzé vient de son comportement de prédatrice. Agile et rapide, elle s’attaque spontanément aux insectes nuisibles. Lorsqu’un frelon asiatique stationne devant une ruche pour capturer une abeille, cette poule peut bondir, le saisir d’un coup de bec et le décapiter avant d’en consommer le corps.
Cette action radicale réduit la pression exercée par les frelons asiatiques sur les colonies d’abeilles. Elle permet aussi de protéger un maillon essentiel de la chaîne écologique. Les apiculteurs bretons voient dans cette volaille un soutien précieux.
De nombreux aspects bénéfiques
Et pour cause, en réduisant la présence des frelons asiatiques autour des ruches, la poule de Janzé contribue directement à la survie des colonies. Les arboriculteurs y trouvent également un intérêt.
Sachez que ces volailles ne se contentent pas de chasser les frelons asiatiques. Elles s’attaquent aussi aux chenilles, aux vers et aux larves qui nuisent aux arbres fruitiers. Ainsi, leur présence favorise un équilibre naturel et limite l’usage de traitements chimiques.
L’efficacité de la poule de Janzé dépasse le cadre de la lutte contre les frelons asiatiques. La poule vivant du monde agricole consomme aussi des tiques. Elle va jusqu’à grimper sur le dos des moutons pour débarrasser leur toison de parasites.
En grattant le sol à la recherche de nourriture, elle contribue aussi à l’aération des terres et à leur fertilisation naturelle. Sa présence favorise donc un cercle vertueux.
Une méthode idéale
Elle protège alors des ruches, améliore la qualité des sols et réduit l’utilisation de pesticides. L’usage de la poule de Janzé pour combattre les frelons asiatiques montre qu’il est possible d’opter pour une approche respectueuse de l’environnement.
Plutôt que de recourir à des pièges coûteux ou à des produits chimiques dangereux pour d’autres insectes, cette méthode mise sur un prédateur naturel. Elle montre que certaines solutions oubliées ou traditionnelles peuvent répondre à des enjeux modernes de biodiversité.
En réintroduisant cette volaille dans les campagnes, les éleveurs participent non seulement à la sauvegarde d’une race locale, mais aussi à la préservation de l’écosystème.
La réhabilitation de cette volaille ancienne rappelle l’importance de préserver la diversité des espèces, même domestiques. Chaque animal peut jouer un rôle unique dans la protection de l’environnement. Une chose est sûre, cette solution n’a que des aspects bénéfiques.