Chaque année, au début de l’automne, le même phénomène se produit. On assiste à une augmentation de curieux symptômes comme des reniflements, des maux de gorge, des éternuements et des nez coulants. Bref, le rhume est de retour.Et pourtant, la fraîcheur du climat ne suffit pas à expliquer seule cette infection. En effet, on n’attrape pas forcément une rhinopharyngite à cause du froid, même si cette idée est bien ancrée dans l’imagerie collective. D’ailleurs, ne dit-on pas « to have a cold » en anglais pour dire « avoir un rhume » ?

Il est vrai que cette infection est le plus souvent observée durant les périodes fraîches – même s’il est également possible attraper un rhume dans un pays chaud.

Le rhume est surtout dû aux variations brutales de températures, ainsi que certaines prédispositions comme la fatigue qui affaiblit notre système immunitaire face à des virus très présents dans notre environnement.

Le froid nous pousse aussi à adopter des comportements sécuritaires pour mieux l’affronter, comme privilégier les endroits clos comme les transports en commun ou les restaurants.

Or, le manque d’aération et la promiscuité de ces lieux favorisent la propagation des germes, aussi efficacement que si vous étiez au dehors dans les intempéries.

Une autre étude, publiée en 2013 dans la revue PLOS , a dévoilé que le niveau d’humidité freinait la prolifération des virus de la grippe. En effet, lorsqu’ils sont expulsés pendant l’éternuement, ils viennent se nicher dans les molécules d’eau.

Toutefois, si l’air est sec – notamment en hiver avec l’utilisation du chauffage intérieur -, ils se frayent facilement un chemin vers les autres individus et les contaminent.

En conclusion, le froid n’est pas le principal responsable du rhume, mais on peut dire qu’il y contribue.

Il n’y a pas de véritable remède contre le rhume

Vous avez certainement déjà entendu le proverbe : « Un rhume traité dure une semaine, un rhume que l’on ne traite pas dure sept jours ».

En effet, il n’existe pas de réel remède contre l’infection, en raison de la diversité des virus et des endroits qu’ils touchent dans l’organisme.

On en recense plus de 200 sortes, dont le coronavirus, le virus syncytial respiratoire, l’adénovirus et le rhinovirus. Ils se logent aussi bien dans la cavité nasale que dans les bronches et les poumons.

Vous pouvez toutefois soulager ces symptômes avec de l’eau salé ou du sérum physiologique pour décongestionner le nez bouché, ou inhaler les vapeurs d’un bol d’eau chaude additionnée d’huiles essentielles.

Sortez donc couverts !