Glycémie: le meilleur moment de la journée pour savourer une glace sans faire flamber votre taux de sucre

Pour éviter de faire grimper la glycémie, mieux vaut éviter le sucre. Alors voici le moment idéal pour manger une glace en été.

La glace a le don de faire l’unanimité en été. Mais alors la question se pose, quand faut-il la manger si une personne souffre de glycémie instable ? Les nutritionnistes en ont dit plus.

L’art de la glace en été

En été, la glace est un incontournable. Petits ou grands, rares sont ceux qui parviennent à y résister. Mais attention ! Car il faut faire preuve de prudence. En effet, il faut en manger avec modération.

Car ce plaisir est souvent très riche en sucres rapides. Un coup dur pour les personnes surveillant leur glycémie. Car la plupart des glaces du commerce affichent en moyenne « autour de 20-25 g de sucre pour 100 g de glace », selon Fanny Baillancourt.

La diététicienne s’est exprimé auprès de Top Santé. Elle explique qu’un simple cornet peut donc faire grimper votre glycémie en un temps record si vous le déguster au mauvais moment.

Selon l’experte, le meilleur moment pour manger une glace est donc en fin de repas. Mais attention ! Car ce dernier doit être léger. « Si le repas a été chargé, riche en féculents, il n’est pas nécessaire d’apporter encore des glucides avec une glace en dessert« .

En craquant pour une glace après un bon repas, le sucre s’intègre plus doucement dans le sang. En fin de repas, les protéines, fibres et lipides déjà ingérés forment un « tampon alimentaire » qui ralentit l’absorption.

Le taux de glucose reste ainsi plus stable, avec moins de pics brusques. C’est le bon réflexe pour allier gourmandise et équilibre santé. Si vous prenez votre glace seule entre deux repas, le sucre passe très vite dans le sang.

Ce qui provoque ainsi un pic glycémique, puis une chute d’énergie souvent suivie d’une fringale. Ce cercle vicieux risque de vous pousser vers d’autres sucreries. Finir son repas par une glace, donc, c’est retarder la gourmandise.

C’est aussi pour préserver son métabolisme de la surprise glycémique.

Glycémie : privilligiez un déjeuner plus léger pour

Sachez qu’après un déjeuner plus léger, comme une salade avec des légumes frais, la glace peut donc s’inviter sans trop bousculer l’équilibre. Vous pouvez la prendre en dessert, pour limiter le pic de la glycémie.

Car « les glucides sont mélangés au reste du bol alimentaire, où il y a eu des fibres, des protéines et des graisses« . Vous l’avez donc compris, cela permet donc de ralentir l’absorption du sucre.

Et plus encore ! Cela stabilise donc la glycémie. L’experte le rappelle, « un pic d’hyperglycémie en plein après-midi peut être dangereux pour la santé« .

Avec ce timing, la montée du taux de sucre s’étale doucement, et le pancréas n’est pas sollicité de manière brutale. Vous évitez donc les montagnes russes, pour plus de sérénité.

Les glaces industrielles, très sucrées, génèrent des hausses de glycémie plus marquées. En revanche, les sorbets à base de fruits et fibres naturelles ont un frein qui limite un peu l’absorption. Les glaces allégées ou édulcorées sont aussi plus douces.

Le choix de la texture et de la composition fait donc toute la différence. Opter pour une glace maison semble encore plus judicieux. Car vous pouvez doser le sucre selon votre tolérance.

Finalement, tout est une question de dose et de timing. Une petite quantité sera bénéfique à votre glycémie et à vos papilles. Un verre d’eau avant ou après la glace peut aussi aider l’organisme à répartir le sucre doucement.

Avec ces conseils, vous pourrez donc savourer votre glace avec sérénité. À condition de choisir le bon moment et le bon produit,
vous protégerez votre glycémie sans renoncer à l’onctuosité.