Selon des recherches, les jeunes actuels ont moins de rapports sexuels que ceux d’il y a une décennie. Conséquence, le pourcentage de la grossesse mais aussi des personnes contractant le MST a baissé.

Les jeunes Américains sont devenus moins actifs sexuellement

Centers for Disease Control and Prevention a mené une étude sur la sexualité des jeunes Américains. 13.917 à 16.410 élèves, répartis dans les 29 États de l’Amérique ont été enquêtés, incluant aussi bien ceux des écoles publiques que privées.

Les 3 experts ayant mené cette étude sont : Timothy McManus, Laura Kann et Kathleen Ethier.

Selon les résultats, le nombre des élèves américains ayant des rapports sexuels est de 41%. Un chiffre en baisse comparé à celui des années précédentes : en 2005, il était de 47% et 53% en 1995.

À l’opposé des établissements britanniques, les lycées des Américains n’incluent que ceux de la 9ème et 12ème année. Autrement dit, les résultats concernent uniquement les jeunes appartenant à la classe d’âge entre 14 à 18 ans.

L’étude a également permis de révéler que cette diminution du taux des jeunes sexuellement actifs concerne surtout les Afro-américains et les Hispaniques. Chez les blancs, une baisse se constate, mais elle n’est pas très importante.

Des chiffres encourageants… mais qui méritent réflexion

D’après ces experts en la matière, ces résultats sont plutôt encourageants. Ils ont pu constater un net changement par rapport aux années précédentes, surtout chez les Noirs et Hispaniques. De plus, cette diminution du chiffre a été accompagnée d’une amélioration des résultats scolaires.

Cela réduit aussi les risques de grossesse et de l’obtention des MST, surtout que chez les jeunes il est plus élevé. En effet, chez eux, rares sont ceux qui se protègent.

Ce changement d’attitude est certainement dû à des influences aussi bien au niveau social qu’éducatif. Elles ont eu des impacts sur le comportement des jeunes et ont entraîné une maturité sur le plan intellectuel et émotionnel chez eux.

Mais bien que les résultats soient encourageants, Centers for Disease Control and Prevention, a souligné qu’il ne fallait pas prendre une conclusion hâtive. Ce qui n’est pas tout à fait faux.

En effet, l’étude ne concerne que les jeunes allant à l’école. Et pourtant, selon une autre étude qui a été réalisée, 3% des jeunes âgés de 16 à 17 ans ne venaient plus au lycée.

Ils ont également évoqué le fait qu’il soit fort possible que les jeunes qui ont été enquêtés n’étaient pas honnêtes et ont fourni de fausses informations. Pour avoir des données exactes et fiables donc, d’autres pistes devront encore être explorées.