En 2026, La Banque Postale change de crèmerie. En effet, des changements attendent les millions de clients dans les prochains mois.
En 2025, La Banque Postale reste l’un des acteurs bancaires les plus singuliers du paysage français, fidèle à son positionnement de banque accessible à tous, tout en accélérant sa transformation numérique. Cependant, des changements sont à venir en 2026.
La Banque Postale : une banque historique
Historiquement liée au service public, elle continue de cultiver cette image en mettant l’accent sur l’inclusion financière, la Banque Postale offre bancaire à bas coût, accompagnement des publics fragiles. Des solutions pour les jeunes ou les clients éloignés du numérique.
Mais La Banque Postale n’est plus seulement la « banque du facteur ». Ces dernières années, elle a modernisé ses services pour répondre aux nouveaux usages.
Son app mobile figure désormais parmi les plus complètes du marché, avec un pilotage simplifié des comptes. Mais aussi des outils de budget intelligents, des alertes personnalisées. Et une meilleure intégration des produits d’épargne, d’assurance et de crédit.
L’établissement mise aussi sur la relation client omnicanale. Agences rénovées, conseillers disponibles en visio, et parcours 100 % en ligne pour l’ouverture de compte ou la souscription d’un prêt.
En 2025, elle poursuit également sa stratégie d’engagement responsable. La Banque Postale revendique une approche plus verte, avec des placements orientés vers la transition écologique et une politique d’investissement centrée sur des projets à impact.
Cette orientation renforce son image de banque éthique, proche des territoires et attentive aux enjeux sociaux. Mais, en 2026, de nombreux changements attendent leurs clients.
Une année 2026 riche en changements
Le climat reste morose pour les banques, si l’on en croit le dernier baromètre Posternak-Ifop consacré à l’image des marques. Certaines enseignes parviennent encore à se maintenir, tandis que d’autres voient leur popularité s’effriter plus nettement.
Le Crédit Mutuel conserve sa place de banque préférée des Français, même si son indice d’image recule légèrement pour atteindre 50 %. Ce léger fléchissement ne remet toutefois pas en cause sa position de leader.
Le Crédit Agricole, deuxième, connaît lui aussi une baisse de deux points et affiche désormais un indice de 46 %. Plus globalement, la plupart des établissements bancaires continuent de perdre du terrain.
Claude Posternak rappelle d’ailleurs que, après déjà un recul marqué au trimestre précédent, le secteur peine à retrouver une dynamique positive. La situation est nettement plus difficile pour La Banque Postale.
Son image chute de quatre points en un trimestre, à 16 %, son plus bas niveau depuis le printemps 2023. Elle ferme désormais la marche, derrière LCL et Revolut, qui stagnent ou reculent légèrement.
Pour Posternak, cette baisse s’inscrit dans un mouvement plus large touchant tout le secteur. Mais elle n’en reste pas moins particulièrement marquée pour l’enseigne.
La Banque Postale change de crèmerie en 2026
D’autres établissements résistent davantage. Le CIC parvient à gagner un point et atteint 35 %, BNP Paribas se distingue surtout par un rebond notable.
Avec quatre points de plus, la banque remonte à 27 %, compensant une partie de la forte baisse enregistrée au trimestre précédent. Elle affiche donc désormais un bilan légèrement positif depuis le début de l’année.
Les données du baromètre, réalisées début novembre sur plus d’un millier de personnes représentatives de la population française, rappellent que l’indice d’image mesure l’écart. Entre ceux qui déclarent avoir une bonne opinion d’une banque.
Et ceux qui expriment l’inverse. À ce jeu, le secteur semble toujours en perte de vitesse, même si certains acteurs montrent encore une capacité à inverser la tendance. Vous l’aurez compris, l’année 2026 s’annonce pleine de changements pour les banques.