Le contrôle technique obligatoire pour tous les véhicules de cette liste tous les ans, 600 000 personnes concernées

Le contrôle technique doit impérativement être fait pour rouler légalement. D'ailleurs, pour 600 000 personnes, cette obligation s'ajoute.

Le contrôle technique en France est un examen périodique obligatoire destiné à vérifier la conformité et la sécurité des véhicules légers (voitures particulières, véhicules utilitaires légers). En 2025, une obligation supplémentaire s’ajoute aux conducteurs.

Contrôle technique : à quoi ça sert ?

Instauré en 1992, le contrôle technique s’appuie sur les directives européennes pour réduire le nombre d’accidents liés à des défaillances mécaniques. Et ainsi limiter les émissions polluantes.

La première réglementation nationale date du 15 octobre 1992. Depuis 2018, la directive 2014/45/UE renforce son périmètre : nouvelles catégories de véhicules, fréquence adaptée et critères d’émission actualisés.

En France, l’arrêté du 21 décembre 2017 définit les modalités précises de contrôle et les seuils de rejets polluants. Pour les voitures particulières, l’examen est à réaliser dès la quatrième année suivant la première mise en circulation, puis tous les deux ans.

Lors d’une vente, un contrôle datant de moins de six mois (ou de moins de deux mois en cas de contre-visite) est exigé. Le rendez-vous s’obtient auprès d’un centre agréé (indépendant ou rattaché à un réseau de distribution), physiquement ou en ligne.

Plus de 130 points sont évalués à commencer par la Sécurité routière. Suspensions, amortisseurs, direction, freins, pneumatiques, éclairages, ceintures de sécurité.

Mais aussi la sécurité structurale : châssis, carrosserie, pare-brise, rétroviseurs. Et également les émissions de pollution : gaz d’échappement, particules fines (moteurs diesel), niveaux d’oxydes d’azote (moteurs essence et hybrides).

Un examen strict et obligatoire

Le rapport distingue trois niveaux de défaut. Si ce dernier se veut mineur, cela veut dire que ça n’impacte pas immédiatement la sécurité, à corriger avant le prochain contrôle.

Un impact majeur met la sécurité en danger et nécessite une contre-visite dans les deux mois. Un état critique interdit la circulation jusqu’à réparation.

Le prix du contrôle technique varie en moyenne de 60 à 90 € selon la région et le type de véhicule. Les plateformes en ligne facilitent la prise de rendez‑vous et l’accès au compte connecté (certificat, historique).

Les centres utilisent désormais des outils de diagnostic électroniques, en traçant les mesures et contribuant à la lutte contre la fraude. À l’horizon 2025, le contrôle pourrait intégrer la vérification des logiciels embarqués et la cybersécurité des véhicules connectés.

Les exigences en matière de qualité de l’air se verront ajoutées. Notamment pour les véhicules thermiques en zones à faibles émissions (ZFE).

Au‑delà d’une simple formalité, le contrôle technique reste un pilier de la sécurité routière. Mais aussi de la préservation de l’environnement en France.

Contrôle technique : 600 000 personnes concernées par cette nouveauté

À partir de mars 2025, le contrôle technique évolue en profondeur pour les véhicules immatriculés avant 2015. Cette nouvelle exigence concerne également les utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes ainsi que les deux-roues motorisés de plus de 125 cm³.

Les véhicules autonomes se verront soumis à un diagnostic électronique semestriel, renforçant encore les contrôles. Seules quelques catégories échappent à cette fréquence resserrée : voitures de collection, engins agricoles et véhicules militaires.

Pour savoir si votre véhicule se dit concerné, il se voit désormais possible de consulter la plateforme Mon contrôle technique, mise en place par le gouvernement. Ce changement de rythme implique une dépense en plus.

Avec un tarif moyen de 100 € par contrôle, la facture annuelle pourrait grimper jusqu’à 150 € dans certaines régions. Notamment en raison de la rareté des techniciens et des investissements en matériel de diagnostic (+15 % des coûts d’exploitation pour les centres).

Les ménages aux revenus modestes, souvent propriétaires de véhicules anciens, sont les plus exposés. Pour limiter les frais, un entretien régulier (pneus, freins, éclairage, niveaux de fluides) s’impose.

Il se veut aussi mieux de programmer un pré-contrôle chez un garagiste avant la date butoir. Autre conseil : utilisez le comparateur de prix de l’UTAC.

Les écarts entre centres peuvent atteindre 40 €, une différence notable, d’autant que le coût d’une contre-visite avoisine les 85 €. L’objectif principal reste la sécurité routière. Les véhicules anciens avec des défauts techniques critiques, parfois invisibles à l’œil nu.