On oublie souvent la force et la beauté de la nature car on se laisse submerger par les progrès technologiques. Et pourtant, on peut porter à fleur de peau les traces du pouvoir de la nature. Les cicatrices de Lichtenberg en sont des exemples concrets.

C’est le nom donné aux cicatrices qui sont laissés par la foudre après avoir frappée une personne. Sur son compte Twitter, la chercheuse Essie Fox a fait un petit partage des fruits de ces trouvailles. Souhaitant sortir un nouveau livre, ses recherches l’ont fait découvrir ce phénomène.

Comment se forment les cicatrices ?

L’appellation des cicatrices laissées par la foudre a été tirée du nom du physicien allemand Georg Lichtenberg. Elle permet d’appeler les figures ou motifs d’embranchement générés par les décharges électriques à haute tension parcourant des matériaux isolants dont le corps humain.

Selon les statistiques, entre 1959 et 2003, la foudre a fait 3 696 victimes aux États-Unis par l’énorme décharge d’électricité statique qu’elle lâche. Chaque année, le nombre de victimes diminue. Cependant, il y a encore environ 30 personnes qui perdent la vie des suites de la foudre.

En moyenne, 10% des personnes touchées par la foudre décèdent. 30% seulement s’en sortent sans des séquelles graves et les 70% restant subissent de sérieux problèmes, singulièrement de transformations de la personnalité voire de dommages cérébraux.

« Les plumes de peau » ou « fleurs éclaircissantes » ou encore les « figures de Lichtenberg » sont parmi les séquelles de la foudre. Elles sont causées par une rupture de la décharge électrique. Elles sont similaires à des tatouages naturels.

J’adore faire des recherches surtout depuis que j’ai découvert que si la foudre frappent les gens, ils se retrouvent avec des cicatrices de Lichtenberg ressemblant à des fleurs de sépia ou des tatouages de vrilles…

 

Wow, Je n’ai jamais entendu parler de ça. C’est très fascinant !

C’est extraordinaire. On dirait des plantes aquatiques. C’est intéressant… merci !