Près de 60% des Américains ont avoué avoir eu des rapports sexuels dans une voiture. Les Français sont, quant à eux, 57% à avoir déjà réalisé ce fantasme.

Les voitures autonomes changeront certainement notre façon de voyager et de travailler. Mais plus encore, les chercheurs estiment qu’elles auront un impact profond sur un autre aspect de notre vie : le sexe.

Une étude récente publiée dans la revue Annals of Tourism Research a révélé que 60% des Américains avaient déjà eu des rapports sexuels dans une voiture. Les scientifiques estiment que ces statistiques devraient considérablement augmenter avec l’essor des voitures autonomes.

Scott Cohen, l’un des auteurs de la recherche a expliqué :

« L’un des points de départ [de l’étude] était que les voitures autonomes deviendraient de nouvelles formes de concurrence pour les hôtels et les restaurants.

Les gens dormiront dans leur véhicule, ce qui aura des répercussions sur les hôtels [et les restaurants] situés en bordure de route.

Cela nous a amenés à nous demander, en plus de dormir, quelles autres choses les gens feront-ils en voiture lorsqu’ils ne conduiront pas ?

Vous pouvez le deviner dans la longue association de l’automobile et du sexe que l’on retrouve dans presque tous les films pour ados. »

Parmi les nombreuses autres conclusions que le document a tirées concernant l’impact des voitures autonomes sur le tourisme urbain, la plus surprenante est peut-être qu’elles vont aussi révolutionner les quartiers chauds.

Elles devraient donc remettre la prostitution sur les chapeaux de roues, particulièrement « dans les villes où elle est légale et où les règlements permettent aux voitures autonomes de se développer rapidement ».

Ainsi, vous l’aurez remarqué, les voitures auto-propulsées permettront aux conducteurs potentiels de s’adonner à toutes sortes d’activités – notamment le sexe.

Cela pourrait d’ailleurs donner certaines idées aux constructeurs automobiles et les inciter à concevoir à cet effet des cabines privées et confortables, bien loin des sièges arrière exigus d’une T-bird.

Cohen a d’ailleurs observé :

« Bien sûr, le sexe se vend, et il y a de fortes chances qu’il y ait une capitalisation en termes d’intérêt commercial. »

Compte tenu des données actuellement disponibles sur le sexe, les voitures et l’automatisation, la seule question qui semble subsister n’est pas de savoir si l’amour dans les véhicules automatiques aura lieu, mais quand.

Cohen a répondu que cela sera probablement une réalité « dans les années 2040 ». Il faudra donc patienter pour expérimenter librement et sans contrainte le sexe en voiture.