Mal garée de quelques centimètres, cette automobiliste écope d’une amende salée

En 2025, les automobilistes français doivent composer avec un arsenal de sanctions toujours plus strictes. L’État renforce sa politique de sécurité routière et de lutte contre la pollution, et les amendes touchent désormais un spectre plus large d’infractions.

Automobiliste : de plus en plus de Français verbalisés

En 2025, les excès de vitesse restent bien sûr en tête des contraventions les plus fréquentes chez les automobilistes. Les radars automatiques, de plus en plus connectés, peuvent désormais sanctionner plusieurs comportements à la fois.

Téléphone en main, absence de ceinture, dépassement non autorisé ou non-respect des distances de sécurité. Chaque infraction peut coûter jusqu’à 135 euros, sans compter la perte de points sur le permis.

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), instaurées dans de nombreuses grandes villes, représentent une autre source d’amendes. Circuler avec un véhicule non conforme ou sans vignette Crit’Air valide entraîne une contravention de 68 euros pour les particuliers.

Et l’amende dépasse les 135 euros pour les professionnels. Ces mesures visent à accélérer la transition vers des véhicules moins polluants.

Les voies réservées au covoiturage ou aux transports propres sont également sous surveillance. Les caméras équipées de systèmes de détection automatique repèrent les véhicules non autorisés, entraînant là encore une amende forfaitaire de 135 euros.

En parallèle, l’usage du téléphone, l’oubli de clignotant, le stationnement gênant ou le bruit excessif du moteur sont davantage verbalisés. Et ce, grâce à des capteurs et radars sonores déployés dans plusieurs communes.

Un mauvais stationnement qui coûte cher

Enfin, la gestion des contraventions évolue. Le format papier tend à disparaître au profit d’un espace numérique centralisé, facilitant le paiement et la contestation des amendes.

En 2025, le message est clair : chaque geste d’inattention ou d’incivilité au volant peut se traduire par une sanction immédiate. Les automobilistes doivent redoubler de vigilance pour éviter la facture.

Récemment, Renate Scheidegger, une automobiliste suisse du canton de Berne, a reçu une amende de 50 francs (environ 54 euros). Et ce, pour avoir dépassé légèrement les limites de sa place de parking.

Une sanction qu’elle a finalement payée, non sans incompréhension. Dans les colonnes du quotidien Blick, elle raconte sa mésaventure. Le mardi 21 octobre, la conductrice gare sa Volvo sur le parking de la gare de Lyss.

Son véhicule déborde alors légèrement sur la place voisine, sans gêner la circulation ni bloquer d’autres voitures. Pourtant, cela lui a valu une contravention.

Contactés par Blick, les Chemins de fer fédéraux (CFF), gestionnaires du parking, expliquent leur décision. Sur des parkings souvent saturés, «chaque place doit pouvoir être utilisée entièrement», précisent-ils.

Une automobiliste sanctionnée pour s’être mal garée

Un véhicule mal positionné peut en effet « provoquer un effet domino » et obliger les suivants à se garer de travers. Ce qui perturbe l’ordre et l’usage optimal du parking.

C’est d’ailleurs ce qui s’est produit. La voiture garée à côté de celle de Renate Scheidegger a dû se serrer pour pouvoir entrer dans son emplacement, sans être, elle, sanctionnée.

Selon les CFF, la conductrice disposait pourtant d’assez d’espace pour se garer correctement. Âgée de 53 ans, Renate Scheidegger déplore une application trop stricte du règlement.

« C’est une situation fréquente à la gare de Lyss. Lorsque j’y suis retournée le lendemain avec ma fille, j’ai encore vu deux voitures garées de travers. Je trouve cette amende vraiment tatillonne », a-t-elle admis. La prochaine fois, elle s’y prendra à deux fois pour éviter une nouvelle amende.