Avoir une borne de recharge pour sa voiture électrique est recommandé. Mais, la DGCCRF a récemment mis en garde les Français.
En 2025, la France poursuit son grand chantier de déploiement des bornes de recharge pour voitures électriques. Le cap symbolique des 200 000 points de charge publics a été franchi, mais, gare aux arnaques comme l’a récemment fait savoir la DGCCRF.
Borne de recharge : une multiplication sur tout le territoire
L’objectif du gouvernement est clair : rendre la recharge aussi simple et accessible qu’un plein d’essence, partout sur le territoire. Les bornes se multiplient désormais sur tous les fronts.
Dans les grandes villes, elles s’intègrent aux parkings publics, aux centres commerciaux et aux voiries. Sur les axes autoroutiers, les stations ultra-rapides permettent de regagner 80 % d’autonomie en moins de trente minutes, un atout essentiel pour les longs trajets.
Les zones rurales ne sont pas oubliées. En effet, les syndicats d’énergie y déploient des bornes régionales, afin d’éviter toute fracture territoriale.
Les technologies, elles, évoluent à vive allure. Les bornes « intelligentes » s’adaptent à la puissance du véhicule, ajustent la charge selon la demande sur le réseau. Elles peuvent même fonctionner avec l’énergie solaire locale.
Certaines intègrent déjà le bidirectionnel, permettant à la voiture de restituer de l’électricité au réseau en cas de besoin. Sur le plan pratique, la recharge devient aussi plus fluide.
Les applications unifient l’accès à des milliers de bornes sans avoir à jongler entre plusieurs cartes. Le paiement sans contact ou via smartphone tend à se généraliser, simplifiant le quotidien des conducteurs.
La DGCCRF met en garde les automobilistes
Reste un défi majeur : la puissance des installations. Si la France est bien équipée en bornes, beaucoup offrent encore une recharge lente, adaptée aux stationnements de longue durée, mais insuffisante pour les déplacements rapides.
Si les immatriculations grimpent à l’échelle mondiale, le pays reste encore un peu en retrait. En cause : la peur d’un coût trop élevé et la crainte de tomber en panne de batterie.
Pourtant, la majorité des conducteurs ne dépend pas des bornes publiques pour recharger leur véhicule. Selon une étude d’Enedis, la plupart des recharges s’effectuent à domicile.
Pas moins de 88 % des habitants de maisons branchent leur voiture chez eux, contre seulement 49 % des résidents en immeuble collectif. Cette différence s’explique par les obstacles techniques et administratifs à l’installation d’une borne murale.
Malgré le « droit à la prise » censé rendre simple la démarche. En pratique, l’accès à une solution de charge privée demeure souvent un parcours du combattant.
La faute, notamment, à certaines entreprises peu scrupuleuses. Le ministère de l’Économie a révélé que la DGCCRF avait contrôlé 59 sociétés spécialisées dans la pose de bornes en 2024.
Des fausses bornes de recharge inquiète le gouvernement
Le constat est inquiétant : quatorze avertissements, neuf injonctions et un procès-verbal pénal ont fait l’objet d’une prononciation. Parmi les irrégularités relevées figurent le manque d’informations sur les garanties légales ou sur les médiateurs de la consommation.
Mais aussi l’ajout de clauses abusives — comme des pénalités en cas de retard de paiement —. Ou encore le refus de payer les clients en cas de produit non conformes.
Certains prestataires sont même allés jusqu’à restreindre volontairement les voies de recours, voire à installer des équipements sans disposer des certifications requises. Au risque de provoquer des pannes ou des incendies.
Pour éviter ces dérives, il faut vérifier la qualification IRVE du professionnel sur les sites de l’AFNOR ou de Qualifelec. Et aussi lire attentivement le contrat et ne jamais signer dans la précipitation.
En cas de litige, la plateforme Signal Conso permet de signaler une fraude et d’entrer en contact avec l’entreprise concernée. La DGCCRF rappelle enfin que tout Français peut installer une borne sur sa place de parking sans autorisation préalable.
À noter toutefois que le crédit d’impôt de 500 euros pour la pose d’une wallbox à domicile pourrait disparaître dès le 1ᵉʳ janvier 2026. Une autre possibilité risque d’être envisagée.
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