Mauvaise nouvelle pour tous les automobilistes de ces 9 départements, les voitures radars arrivent

En France, les automobilistes peuvent se faire flasher par des radars. Récemment, 9 départements se sont équipes de voitures radar.

En France, les radars routiers sont devenus un élément incontournable du paysage pour les automobilistes. Cette année, neuf départements vont renforcer les contrôles avec des voitures radar.

Les automobilistes face aux incivilités sur la route

À l’origine conçus pour lutter contre l’insécurité routière, les radars sont aujourd’hui perçus par beaucoup comme un outil de sanction permanent pour les automobilistes. Et leur nombre ne cesse de croître.

En 2024, on comptait plus de 4 700 radars automatiques sur le territoire, répartis entre radars fixes, mobiles. Discriminants ou de tronçon.

À cela s’ajoutent les redoutés radars embarqués, parfois installés dans des voitures banalisées conduites par des sociétés privées mandatées par l’État. Ces véhicules peuvent flasher dans les deux sens.

Et ce, y compris en roulant, souvent sur des axes secondaires. Pour les automobilistes, la prudence est donc de mise, même sur des portions de route où la limitation change soudainement.

En effet, les radars ne laissent aucune place à l’erreur. Une vitesse légèrement supérieure peut suffire à recevoir une contravention, assortie d’un retrait de points.

Les radars ne se contentent plus de surveiller la vitesse. Certains modèles récents détectent aussi le non-port de la ceinture, l’usage du téléphone au volant ou encore le non-respect des distances de sécurité.

Certains départements sévissent

Le tout, grâce à des caméras haute définition et à l’intelligence artificielle. Si la sécurité reste l’argument principal avancé par les autorités, de nombreux conducteurs dénoncent un système devenu, selon eux, trop répressif et trop lucratif.

En 2023, les radars ont généré plus de 700 millions d’euros de recettes, en grande partie issues des amendes forfaitaires. Face à cette réalité, certains automobilistes multiplient les applications d’alerte, utilisent des GPS communautaires.

Ou alors, ils modifient leurs habitudes de conduite. Mais la vigilance reste le meilleur allié, en France, les radars sont là pour durer, et la tolérance zéro s’impose toujours plus.

Récemment, neuf nouveaux départements voient arriver les voitures radars embarquées. Ces véhicules capables de détecter les excès de vitesse en circulant, et ce, sans déclencher de flash visible.

Depuis juin, elles patrouillent donc déjà en Ardèche, dans le Cantal, les Bouches-du-Rhône et l’Ariège, selon RMC Info. À partir de juillet, elles feront également leur apparition dans l’Ain, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne.

Et les Alpes-de-Haute-Provence. Aujourd’hui, environ 400 voitures radars sillonnent les routes françaises dans une soixantaine de départements.

Les automobilistes doivent se méfier des voitures radar

Parmi elles, 110 sont encore conduites par les forces de l’ordre. Ces dispositifs visent en priorité les conducteurs en grand excès de vitesse, précise la Sécurité routière.

Actives jour et nuit, 7 jours sur 7, ces voitures ciblent les axes les plus accidentogènes. Cependant, une tolérance plus large est accordée pour les radars fixes.

Contrairement aux radars fixes, ces véhicules banalisés bénéficient d’une marge d’erreur plus élevée. 10 km/h pour les vitesses inférieures à 100 km/h (contre 5 km/h pour les radars classiques).

Et 10 % au-delà (contre 5 % habituellement). Ainsi, un automobiliste se verra donc verbalisé à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur voie rapide ou 61 km/h en zone urbaine.

Ces radars embarqués peuvent repérer les infractions dans les deux sens de circulation, sans signal visuel. Et ce, grâce à un faisceau infrarouge indétectable à l’œil nu.

D’ici fin 2025, la majorité de ces véhicules se diront ainsi opérés par des sociétés privées. Sur les 300 voitures attendues d’ici la fin de l’année, 250 se verront ainsi gérées par des prestataires externes, précise RMC.