La nécrologie d’une femme est devenue virale après sa mort d’une overdose. Madelyn Ellen Linsenmeir est décédée le 7 octobre, entourée de sa famille. Ses proches ont décrit une nécrologie honnête et touchante en souvenir d’elle, tout en parlant ouvertement de sa dépendance à la drogue.

Une dépendance qui a lui coûté la vie

« Il est impossible d’attirer une personne dans une notice nécrologique, et en particulier une personne dont la vie adulte était largement définie par la toxicomanie », écrivent-ils. Pour certains, Maddie était juste une droguée – quand ils ont vu sa dépendance, ils ont cessé de la voir. Et quelle perte pour eux, parce que Maddie était hilarante, chaleureuse, sans peur et résiliente. La famille a également parlé de la naissance de son fils Ayden en 2014 et de sa lutte acharnée pour rester sobre pour lui. Une rechute lui a fait perdre la garde de son fils et elle a souffert au cours des années qui ont précédé sa mort.

Une dépendance équivaut à une « maladie »

« Au cours des deux dernières années en particulier, sa maladie l’a amenée dans des endroits d’une incroyable obscurité qui s’est aggravée. Des événements, indicibles et horribles, lui sont arrivés et ont augmentaient de façon exponentielle sa douleur et sa honte. » La famille a ensuite parlé de « 12 merveilleux jours  » passés avec Madelyn au cours desquels elle a passé la journée heureuse et sobre, avant que « sa dépendance ne la traque et la vole à nouveau ».

Ils ont ensuite donné des conseils à ceux qui souffrent de dépendance : « Si on travaille dans l’une des nombreuses institutions par lesquelles les toxicomanes passent souvent (hôpitaux, prisons, tribunaux) et qu’on les traite avec la compassion et le respect qu’ils méritent, merci. Si on voie plutôt un junkie, un voleur ou un menteur à côté plutôt qu’un être humain ayant besoin d’aide, envisage une nouvelle profession. »

Et à Maddie, ils avaient un message : « on est réconforté de savoir que Maddie est entourée de lumière, libre de la lutte qui la hantait. On a tout donné pour qu’elle puisse faire l’expérience de cette liberté dans cette vie. La peine face à cette perte est infinie. Et maintenant elle aussi. »