Nous savons tous que la pollution est dangereuse pour la santé. Toutefois, elle a encore des méfaits insoupçonnés.

C’est bien connu, la mauvaise qualité de l’air que nous respirons a des conséquences néfastes sur notre santé. On peut citer les allergies, les maladies respiratoires ou encore les problèmes cardiovasculaires.

 

Pourtant, la pollution est la source d’autres désagréments, que nous n’imaginions même pas.

La pollution nuit au développement de l’enfant

Les phtalates sont des plastifiants présents dans les parfums et les produits de beauté, les chaussures, les vêtements ou encore les emballages plastiques.

Les enfants sont particulièrement exposés à ces substances nocives. Bien qu’elles soient interdites dans les jouets, il n’existe aucune mesure visant à protéger les femmes enceintes.

Pourtant, selon une étude de l’université de Colombia (new-York), les phtalates agissent sur les enfants in utero, et provoquent des troubles du développement.

En effet, des tests sur des enfants new-yorkais de sept ans ont démontré que 25 % de ceux dont la mère avait des taux de DnBP et DiBP plus élevé, avait un QI respectivement inférieur de 6,6 et 7,6 points inférieur à celui du quart des enfants dont la mère présentait un taux bas de ces phtalates.

Selon Robin Whyte, l’auteur de l’étude : « L’ampleur de ces différences de QI est troublante. Une baisse de six ou sept points pourrait avoir des conséquences substantielles sur la réussite scolaire et le potentiel professionnel de ces enfants. »

La pollution est un facteur d’obésité

Des polluants comme la dioxine et le benzo(a)pyrène auraient des effets sur la prise de poids. Ceux-ci sont couramment émis par les voitures, ainsi que les usines d’incinération. L’expérience, menée par le chercheur Philippe Irigaray, a porté sur des souris, auxquels on a injecté ces substances tous les deux jours, et pendant deux semaines.

Suite à ces injections, on a constaté que les rongeurs avaient pris en moyenne entre 0,75 et 1 gramme, ce qui est conséquent pour un poids de 25 grammes. En transposant ce résultat sur un homme de 70 kilogrammes, cela équivaudrait à une prise de 2, 8 kilos en deux semaines.

Pour expliquer ce phénomène, Philippe Irigaray estime que les polluants troublent les fonctions des cellules graisseuses, en bloquant les lipides à l’intérieur des adipocytes. De ce fait : « La cellule adipeuse stocke donc les lipides mais ne les relargue pas. Ils ne peuvent ainsi pas être brûlés par l’organisme. Cette perte d’équilibre entraîne ainsi un grossissement de l’adipocyte et donc un surpoids« .