Nouvelle réglementation anti-pollution à Paris : après les chiffres, les lettres !

On n’arrête plus Anne Hidalgo. La Maire de Paris continue sa lutte contre les équipements polluants en proposant une nouvelle réglementation qui concernent les automobilistes franciliens et elle risque de provoquer un raz de marée de contestataires. On rappelle que Paris fut l’une des villes les plus polluées d’Europe le 19 mars dernier et la ville est mal classée en Europe d’après un article paru hier dans Le Monde.

Après avoir imposée une circulation alternée en fonction des chiffres paries/impaires, Anne Hidalgo et son équipe instaurera le 1er juillet 2015 une nouvelle loi permettant d’inclure en plus de ce chiffre, une lettre.

C’est à dire que dès le jour d’application de cette nouvelle circulaire, les automobiles dont la plaque d’immatriculation débutera par la lettre A auront le droit de circuler librement sur les axes autour de la capitale. Le second jour la lettre B et ainsi de suite. Une règle qui pourrait perturber de nombreux automobilistes.

La ville de Paris lancera l’application « Qui roule Quand ? » qui enverra une notification pour les possesseurs de smartphones et un SMS pour les autres afin de les prévenir de « l’agenda du chiffre et de la lettre ».

Anne Hidalgo encourage ses citoyens à rouler plus vert :

« Nous avons déjà avancé sur le sujet de la circulation à Paris intra-muros avec une interdiction dès 2016 et nous souhaitons élargir le périmètre afin de devenir la capitale la plus avancée écologiquement, et cela passe par la réduction de la pollution atmosphérique. »

Une note de service qui a été diffusée sur internet mentionne également les taxis, exclus de la première circulaire sur la circulation alternée début mars qui devront eux aussi appliquer cette nouvelle loi.

Le périph’ parisien deviendra la plus grande piste cyclable du monde d’ici 2030

La maire de Paris pense déjà au futur avec un projet ambitieux de transformer le périphérique autour de la capitale en gigantesque piste cyclable.

Les parisiens n’ont pas fini de râler.