Le site du journal La Voix du Nord a recensé les perles au tribunal de Lille de l’année 2016. Attention, il y a du très lourd !

perles au tribunal de Lille

Les perles au tribunal de Lille

Jugé pour usage et vente de cannabis

L’homme fumait cinq joints par jour.

Le président : Votre compagne fume aussi ?
Le prévenu garde le silence.
Le président : C’est bien avec Lucie que vous vivez depuis deux ans ? Lucie comment ?
Le prévenu : Elle a un nom compliqué, je ne m’en souviens plus…

Jugé pour avoir mis le feu à une poubelle près des tentes du mouvement Nuit Debout

L’homme était ivre au moment des faits.

Le président : Que faisiez-vous sur cette place ?
Le prévenu : Je voulais discuter avec eux. Ça m’intéressait de voir l’évolution du mouvement…
Le président : Vous vous intéressez à la politique ?
Le prévenu : C’est surtout que je les ai vus à la télé. Il y a eu plein de reportages sur la Manif pour tous.

Jugé pour violences volontaires sur sa compagne

La procureure : Vous vouliez étrangler votre femme ?
Le prévenu : J’ai essayé de la retenir pour la calmer.
La procureure : En l’attrapant par le cou ?
Le prévenu : Elle est très petite.

Jugé pour avoir conduit une voiture sans être titulaire du permis

La présidente : Elle est à vous cette voiture ?
Le prévenu : Non, elle est à mon copain qui était à côté de moi.
La présidente : Et pourquoi avez-vous pris le volant ?
Le prévenu : Parce qu’il n’a pas le permis…

Quelques brèves de prétoire

« J’ai amené du cannabis au parloir parce que je voulais lui faire une surprise pour son anniversaire… »

« Mon client ne fait pas sa mauvaise tête. S’il a refusé la prise de sang de dépistage de son taux d’alcoolémie, c’est qu’il a peur des piqûres. »

« Je travaille dans la boucherie, alors tout le monde dans le quartier me surnomme gigot. »

« Quand j’ai soufflé, j’avais bu dix verres de whisky. Mais avec ma femme on venait juste de boire l’apéro. »

« Quand le troisième est né, j’ai vu que je n’étais pas fait pour ça, alors je suis parti… »

« Il m’a dit ‘Prends le volant’. Sur le coup, je ne pensais pas que je conduisais une voiture volée pour aller chercher une autre voiture volée. »

« Mon travail au noir marche tellement fort que je n’ai pas le temps d’aller à Pôle emploi chercher un vrai métier. »

« Je viens ici juste pour un vol à l’étalage et on m’envoie en prison pour des vieux cambriolages. C’est juste pas humain. »