Ce jeudi, les États-Unis ont largué « La Mère de toutes les bombes » sur le territoire afghan. Souvent présentée comme l’une des bombes non-nucléaires les plus puissantes à l’heure actuelle, cette dernière est pourtant éclipsée par un modèle russe quatre fois plus puissant.

Après la mère de toutes les bombes, voici le père

La mère de toutes les bombes et son créateur avant de recevoir sa couche de peinture.

Le ministère de la défense afghan a confirmé que l’attaque menée par les États-Unis ce jeudi s’était soldée par la mort de 36 combattants de l’état islamique et avait détruit un réseau de tunnels dans la province de Nangarhar, située à l’est du pays.

Surnommée la mère de toutes les bombes, celle-ci équivaut à l’explosion de 11 tonnes de TNT et possède un rayon d’action de plus d’1,5 kilomètre.

On reste loin de l’efficacité de l’arme atomique russe nommée Tsar Bomba, mais il s’agit tout de même d’un beau bébé.

Il n’en fallait pas plus pour que la Russie surenchérisse en affirmant disposer d’un modèle largement plus puissant. Surnommé fort logiquement le père de toutes les bombes, celui-ci est tout simplement 4 fois plus puissant.

Le père de toutes les bombes équivaut à l’explosion de 44 tonnes de TNT et a été développé en 2007. Il s’agit d’une arme dite « thermobarrique » sans équivalent à l’heure actuelle.

Alexander Rukshin, représentant des forces armées russes, a déclaré lors d’une intervention télévisée que ce modèle n’avait aucun équivalent dans le monde à l’heure actuelle, et était comparable aux armes nucléaires en ce qui concerne son potentiel et son efficacité.

Le docteur Adam Lowther, professeur à l’US Air Force Research Institute a réagi en déclarant que le modèle russe était encore bien loin de la puissance d’une véritable arme nucléaire.

On rappellera gentiment aux deux pays que ce n’est pas la taille qui compte, mais plutôt la façon dont on s’en sert.