Alors que le nouveau volume du Trône de Fer de George R.R. Martin tarde à sortir, une intelligence artificielle a imaginé la suite de Game of Thrones.

Plus de 5.000 pages des précédents volumes de GoT ont été digérées par l’intelligence artificielle

C’est à l’ingénieur informatique Zack Thoutt que l’on doit cette expérience plutôt particulière. Attendant désespérément la suite du Trône de Fer au format papier, il a pris les devants en programmant une intelligence artificielle capable d’imaginer le 6ème volume.

La parution du cinquième volet de la saga imaginé par George R.R. Martin, intitulé « A Dance with Dragons« , remonte en effet à 2011, et les fans commencent à s’impatienter.

L’idée de Zack est simple : nourrir l’intelligence artificielle avec plus de 5.000 pages de l’incontournable saga médiévale, afin que celle-ci soit capable d’intégrer les différents personnages et scénarios, et de reprendre le style d’écriture de l’auteur.

Une fois cette étape passée, l’IA a inventé le prochain tome de la saga du Trône de Fer en répétant différents schémas et algorithmes, et en en imaginant de nouveaux.

Malgré cette incroyable puissance de calcul, les erreurs restent courantes, comme l’explique son créateur :

« Cette IA fait son possible pour créer la suite de Game of Thrones, mais elle fait beaucoup d’erreurs, car il est pour l’heure impossible de créer un programme capable de se souvenir d’intrigues complexes au milieu de millions de mots. »

Cela se traduit concrètement par des scénarios improbables construits autour de personnages déjà décédés, bien que la plupart des phrases construites par l’intelligence artificielle restent cohérentes.

Comme vous pouvez l’imaginer, rien ne remplace l’humain et son imagination sans limites, et on est pas prêt de voir débarquer des intelligences artificielles assez performantes pour obtenir le Prix Nobel de Littérature.

En attendant une traduction française, les plus anglophones d’entre vous peuvent découvrir le premier chapitre du 6ème volume créé par l’IA en suivant ce lien.