Se rendre au boulot fait partie de la routine quotidienne. On s’y rend en levant le pied, tant parfois la distance semble longue et épuisante, même pour un début de matinée. On a toutefois bien raison, car une récente étude menée par l’assureur Vitaly Health a prouvé qu’un trajet de plus de 30 minutes impactait négativement sur la santé.

Rester plus de 30 minutes dans les transports en commun est dangereux

L’étude a été réalisée sur un échantillon de 34 000 travailleurs britanniques de tous horizons, en partenariat avec l’institut de recherche RAND Europe, l’université de Cambridge et l’assureur américain Mercer. Il a été démontré que 33 % des salariés qui effectuent un trajet de plus d’une heure par jour présentaient des risques de dépression. 12 % d’entre eux affirment également ressentir du stress au travail.

Un séjour prolongé dans les transports en commun nuit également à la qualité du sommeil, puisqu’on a 46 % de risques de dormir pendant moins de 7 heures, et 21 % de devenir obèse. Le stress et la fatigue sont en effet des facteurs d’alimentation émotionnelle, poussant à rechercher dans la nourriture un moyen d’atténuer son mal-être.

Mettre en place des horaires flexibles augmente la productivité

Vitaly Health affirme également que se rendre au bureau en moins de 30 minutes de transport ferait gagner 7 jours de productivité par an. On peut être tenté par le télétravail qui a actuellement le vent en poupe. Il ne représente toutefois pas une solution. En effet, l’étude a révélé que les salariés qui sont autorisés à travailler chez eux sont les moins performants, avec seulement 29 jours de productivité par an.

Selon Vitaly Health, il faudrait « essayer de négocier un assouplissement (des) conditions de travail au nom d’un meilleur état d’esprit au travail ou d’une productivité accrue ». En somme, l’assureur prône pour une plus grande flexibilité des horaires. En effet, il explique que « donner aux employés la possibilité d’éviter les heures de pointe ou d’arranger leur routine selon leurs obligations peut contribuer à réduire le stress (…) et cela a un impact positif sur la productivité« .

En France, elle peut prendre la forme d’une souplesse horaire où chaque salarié peut décider des heures de début et de fin de sa journée. L’employeur fixe une plage fixe où tous les employés doivent répondre présents au bureau. Cette méthode serait efficace, car elle ferait gagner 5 jours de productivité par an !