Emmanuel Macron a eu droit à son lot d’incidents et l’auteur des faits ne l’a pas raté. Alors que le président est sorti de sa voiture pour saluer quelques personnes, un jeune drômois lui a mis une gifle.

Une gifle inattendue

Sur la toile les commentaires fusent de partout pour parler de l’incident qui visait le président français lors de sa visite dans la Drôme. Emmanuel Macron est venu sur place pour montrer son soutien aux restaurateurs, qui comptent parmi les professionnels les plus touchés par la crise sanitaire. À Tain-l’Hermitage, il est entré dans sa voiture après une visite d’un lycée hôtelier, mais en est ressorti pour saluer les personnes qui se trouvaient aux abords, comme à son habitude. Il ne s’attendait pas à ce qui allait se passer par la suite.

Cette fois-ci, parmi le groupe un jeune drômois de 28 ans ne s’est pas privé lorsque le président lui a serré la main. Il en a profité pour le tenir et lui mettre une gifle. Le service de sécurité s’est empressé d’intervenir pour mettre Emmanuel Macron hors de danger. L’homme suspecté d’avoir perpétré l’acte a très vite été arrêté, avec une autre personne du même âge qui l’accompagnait.

Qui a osé gifler le président ?

Jusqu’ici, les informations parlent d’un jeune homme de 28 ans qui se prénomme Damien. D’après la vidéo et ses activités sur internet, l’on sait de lui qu’il s’agit d’un militant de l’extrême droite. Dans cette courte séquence, on peut l’entendre crier le fameux slogan du mouvement royaliste « Montjoie Saint-Denis ! À bas la macronie ». Sur les réseaux sociaux, il montre également un grand intérêt pour la chevalerie française. Le jeune homme fait partie en outre d’une association d’arts martiaux à Saint-Vallier. L’auteur présumé de cette gifle, avec son ami qui se nomme Arthur, a été mis en garde à vue et une enquête a été ouverte par la gendarmerie drômoise.

Un incident qui n’est pas un cas isolé

Emmanuel Macron n’a pas été épargné et désormais sur la toile, les internautes le surnomment « le président giflé ». En effet, il n’est pas le seul, car en 2002, Jacques Chirac n’a pas échappé aux déboires d’un autre militant de l’extrême-droite. Il s’agit de Maxime Brunerie, devenu populaire, lorsqu’il a tenté d’assassiner l’ancien président en lui tirant dessus le 14 juillet 2002. Le jeune alors âgé de 25 ans s’est servi d’une carabine, mais il a raté sa cible. En 1962, le général de Gaulle a presque fini dans les flammes lorsque le train qui le transportait passait à côté d’une voiture piégée. Celle-ci a explosé et le feu s’est propagé, mais le train est passé à travers. Les présidents qui se sont succédé ont tous eu leur lot d’incidents en passant par de simples insultes jusqu’à des faits plus graves comme ceux cités plus haut.