Les problèmes de logement et d’espace touchent tous les pays du monde entier. Dans le cas de New York le nombre de SDF a augmenté. Afin de pallier la hausse du manque d’habitation la mise en place de logements suspendus, est à envisager.

Des problèmes récurrents

Entre 2000 et 2014, les loyers ont augmenté de près de 20% à New York. Dans le même temps, le revenu moyen des ménages a diminué. Le besoin de logements à coût modique et de refuges d’urgence, continue d’augmenter.

De nombreuses personnes qui séjournent dans des refuges locaux ont un emploi. Mais elles gagnent un salaire minimum, donc pas assez pour payer un loyer. Une situation qui crée une grande précarité de la qualité de la vie pour les plus démunis.

Durant une nuit plus de 63 000 New-Yorkais séjournent dans un centre d’accueil ou des refuges pour sans-abri. Cependant les conditions de vie dans les refuges sont souvent dangereuses et sales. Parfois des rats grimpent sur les lits quand les lumières s’éteignent.

Une solution pratique à long terme

Andreas Tjeldflaat est un architecte norvégien, mais il est aussi le fondateur de l’agence créative Framlab. Suite à une conversation avec un SDF, il a alors tenté de trouver une solution originale de répondre au mal-logement.

Tjeldflaat reconnaît que ce dont la ville a le plus besoin, c’est de logements plus abordables. C’est ainsi qu’il propose la mise en place du projet Homed à la ville de New York. Le projet consiste à créer de petits quartiers suspendus aux façades vierges des immeubles. Il s’agit là d’une solution temporaire, accompagnée d’une série de défis.

Construites en ruches, faciles à développer et à démonter, ces micro-habitations peuvent facilement être déplacées. Les habitations peuvent s’adapter à l’environnement auquel elles adhèrent.

L’intérieur des petits modules d’habitation est imprimé en 3D à partir de bioplastique recyclé. Penser pour héberger des personnes sans-abri toute l’année, ce projet d’habitation s’adapte aux différences de températures. Chaque alvéole est conçue en acier et en aluminium à l’extérieur.

Ainsi l’objectif du projet n’est pas juste de proposer un abri temporaire. Mais il s’agit aussi de faire en sorte d’améliorer concrètement la vie de celles et ceux qui occupent, les logements suspendus.

Actuellement Tjeldflaat est en pourparlers avec des partenaires et bailleurs de fonds potentiels à New York. Des négociations qui pourraient mener le projet au-delà d’une conception conceptuelle.