Windows 10 fait ses adieux, voici comment faire pour profiter gratuitement des mises à jour pendant un an

Windows 10, lancé par Microsoft en 2015, a marqué un tournant dans l’histoire du système d’exploitation. Cependant, après 10 années de bons et loyaux services, ce dernier va cesser de fonctionner.

Windows 10 : une interface plus fluide et intuitive

Conçu pour réunir les qualités de Windows 7 et 8, Windows 10 a introduit une interface plus fluide et intuitive. Cette dernière se dit ainsi adaptée aussi bien aux ordinateurs qu’aux tablettes.

Le menu Démarrer, disparu dans Windows 8, fait son grand retour, combinant applications classiques et tuiles dynamiques. Windows 10 a également misé sur une intégration forte avec le cloud via OneDrive.

Et sur une expérience plus connectée, avec l’assistant vocal Cortana et le navigateur Edge, successeur d’Internet Explorer. Microsoft a aussi adopté un modèle de mise à jour continue, baptisé « Windows as a Service ».

Ce dernier permet donc d’enrichir régulièrement le système sans lancer de nouvelle version majeure. Cette stratégie visait ainsi à prolonger la durée de vie de l’OS et à renforcer sa sécurité face aux menaces informatiques.

Windows 10 s’est imposé dans les entreprises comme chez les particuliers grâce à sa stabilité. Mais aussi sa compatibilité avec une large gamme de logiciels et de matériels.

En parallèle, Microsoft a renforcé les fonctions de confidentialité et de sécurité. Notamment avec Windows Hello pour la reconnaissance faciale et le chiffrement BitLocker.

Clap de fin pour le géant américain

Après presque dix ans de service et plus d’un milliard d’appareils équipés, Windows 10 reste un pilier de l’écosystème Microsoft. Et ce, même si la firme pousse désormais ses utilisateurs vers Windows 11, lancé en 2021, qui prolonge sa philosophie.

Lancé en juillet 2015, Windows 10 arrive officiellement en fin de vie. Après une décennie de bons et loyaux services, le système d’exploitation de Microsoft s’apprête à tirer sa révérence.

Rien d’étonnant : beaucoup d’utilisateurs sont déjà passés à Windows 11. Mais pour de nombreux ordinateurs, souvent plus anciens, la transition est impossible… à première vue.

Cependant, bonne nouvelle, une solution existe pour prolonger son utilisation d’un an supplémentaire. À partir du 14 octobre 2025, Microsoft cessera de diffuser les mises à jour de sécurité pour Windows 10.

Concrètement, cela signifie que votre ordinateur ne sera plus protégé face aux menaces. Et qu’il deviendra risqué de continuer à l’utiliser pour naviguer sur internet et plusieurs options s’offrent alors aux utilisateurs.

La plus évidente consiste à migrer vers Windows 11 via l’outil de mise à jour intégré. Mais cette version, sortie en 2021, impose des exigences matérielles strictes, notamment la présence d’une puce TPM 2.0, absente sur la majorité des PC sortis avant 2015.

Windows 10 tire sa révérence, enfin presque

Pour ces machines jugées obsolètes, il reste néanmoins quelques alternatives. Certains choisissent d’installer Windows 11 de manière forcée via une image ISO ou un logiciel tiers.

Une solution qui fonctionne, mais qui n’est pas garantie sur le long terme. D’autres préfèrent basculer vers une distribution Linux, gratuite et plus légère, à condition d’avoir un minimum de compétences techniques.

Enfin, l’option la plus pérenne, et celle que Microsoft privilégie consiste à investir dans un nouveau PC, ce qui n’est évidemment pas à la portée de tous. Heureusement, les Européens bénéficient d’une dernière alternative officielle : le programme ESU (Extended Security Update).

Ce dispositif prolonge d’un an la prise en charge de Windows 10, avec des mises à jour de sécurité assurées jusqu’au 13 octobre 2026. Au-delà, il faudra inévitablement envisager une autre solution.

Ce programme est désormais gratuit pour les résidents de l’Union européenne, suite à une adaptation de Microsoft aux règles locales. Pour en profiter, il suffit de posséder un compte Microsoft et de s’inscrire via un compte administrateur.

Ceux qui utilisent un compte local devront en revanche payer la version internationale du service, facturée 30 dollars. Attention également : il faut se connecter au moins une fois tous les 60 jours pour conserver l’accès aux mises à jour.