Plusieurs changements vont avoir lieu concernant la pension de réversion dès le mois de septembre prochain !
À l’approche de la rentrée de septembre 2025, les Français doivent se préparer à une nouvelle étape dans l’évolution du système des retraites. Malgré les tensions persistantes autour de la réforme globale, le gouvernement avance avec détermination sur plusieurs volets. Dont celui, très sensible, de la pension de réversion.
Les revenus à ne pas dépasser
De nouvelles règles vont ainsi entrer en vigueur. Elles vont toucher directement les conjoints survivants concernant la pension de réversion. Le principe de cette aide reste inchangé sur la base. Il s’agit de verser une partie de la retraite d’un assuré décédé à son conjoint survivant.
En revanche, les conditions d’accès, les critères de ressources et les plafonds subissent des ajustements significatifs. L’objectif affiché par l’exécutif est de rendre le système plus juste et mieux adapté aux réalités économiques actuelles.
Et ce, tout en s’assurant de sa soutenabilité financière. L’une des principales évolutions concerne le plafond de ressources pris en compte pour avoir droit à la pension de réversion dans le régime général.
À partir de septembre, une personne seule ne devra pas percevoir plus de 24 710,40 euros annuels, tandis que ce plafond passe à 39 536,64 euros pour un couple. Ces seuils, révisés à la hausse, visent à prendre en compte l’inflation et l’évolution du coût de la vie.
Les changements sur la pension de réversion
Et ce, tout en ciblant l’aide vers les ménages les plus modestes. Il reste néanmoins important de noter que ces montants incluent toutes les sources de revenus, y compris les pensions personnelles, les revenus locatifs ou encore les placements financiers.
Le taux de la pension de réversion n’est pas modifié pour les affiliés au régime général. Il demeure fixé à 54 % de la retraite que percevait ou aurait perçue le défunt. Du côté des régimes complémentaires, comme l’Agirc-Arrco, ou pour les fonctionnaires, le pourcentage reste variable.
Il va varier entre 50 et 60 % selon les règles spécifiques à chaque caisse. Ce maintien des taux rassure les bénéficiaires actuels, même si d’autres aspects du dispositif évoluent. Parmi les règles qui restent inchangées figure celle, incontournable, du statut marital.
Pour prétendre à la pension de réversion, il faut avoir été marié avec la personne décédée. Ni le pacs ni la vie en concubinage ne permettent d’ouvrir ce droit. Ce critère, parfois contesté, n’a pas fait l’objet d’une modification.
Des changements à anticiper
Le gouvernement a estimé qu’il constituait une base juridique solide et stable. Derrière ces mesures, le gouvernement cherche à concilier deux objectifs souvent contradictoires. Il s’agit de garantir la pérennité du système de retraite, tout en ne pénalisant pas les plus fragiles.
Cela suppose de jouer sur de nombreux leviers, dont celui, particulièrement symbolique, de la pension de réversion. Cette aide reste souvent perçue comme un filet de sécurité pour les veuves et veufs aux ressources modestes.
Pour les assurés, il devient donc important d’anticiper ces changements, de se renseigner sur les nouveaux critères. Ils devront alors ajuster, si nécessaire, leur stratégie de fin de carrière.
Les caisses de retraite seront prochainement sollicitées pour accompagner les démarches, mais aussi répondre aux nombreuses interrogations. Les bénéficiaires de cette pension de réversion vont donc devoir s’adapter à ces nombreux changements qui vont arriver dans les prochains mois.