
Si vous ne souhaitez pas perdre votre pension de réversion, il y a des montants que vous ne devez surtout pas dépasser !
La pension de réversion représente un soutien financier très important pour de nombreux Français. C’est une aide qui s’adresse à celles et ceux qui ont perdu leur conjoint. Ce dispositif permet de percevoir une partie de la retraite que le défunt touchait ou aurait pu toucher.
La pension de réversion : une aide indispensable pour beaucoup
La pension de réversion n’est pas automatique. En effet, il y a certaines conditions qu’il faut respecter. C’est notamment le cas des plafonds de revenus qui ont d’ailleurs connu une évolution depuis le 1ᵉʳ janvier 2025.
Connaître ces seuils se montre indispensable pour éviter les mauvaises surprises. Le principe de la pension de réversion repose sur la transmission d’une fraction des droits à retraite du défunt au conjoint survivant.
Peu importe que le défunt soit déjà retraité ou non au moment du décès. Le pourcentage de la pension reversée varie selon les régimes. Il s’agit de 54 % pour les régimes de base du secteur privé, de 60 % pour les retraites complémentaires Agirc-Arrco. Et de 50 % pour les fonctionnaires.
Certaines professions libérales proposent même une réversion à 100 %, à condition que le défunt ait cotisé spécifiquement pour cette option. Le versement de la pension de réversion reste un droit dans beaucoup de cas.
Et pour cause, il reste soumis à des critères stricts de ressources dans le régime général. Cela signifie que, si les revenus du conjoint survivant restent trop élevés, la pension de réversion peut faire l’objet d’une réduction. Elle peut aussi être supprimée.
Un montant à ne surtout pas dépasser
Depuis le début de l’année 2025, de nouveaux plafonds de revenus s’appliquent. Cette revalorisation suit l’évolution du SMIC, dont l’augmentation au 1er novembre 2024 a eu des répercussions directes. Désormais, une personne seule ne doit pas dépasser 24 710 euros de revenus annuels pour bénéficier pleinement de la pension de réversion.
Cela représente environ 2 060 euros par mois. Ce plafond a connu une légère hausse par rapport à l’année précédente, où il était fixé à 24 232 euros. Si le revenu du conjoint survivant dépasse ce plafond, la pension de réversion réduit de manière proportionnelle.
Ce mécanisme vise donc à maintenir une certaine équité entre les bénéficiaires. À noter que, pour les personnes encore en activité professionnelle, seulement 70 % des revenus du travail restent pris en compte dans le calcul.
Cette règle permet aux personnes encore en activité partielle de ne pas se retrouver pénalisées de manière trop sévère. Il faut tout de même faire preuve de vigilance pour celles et ceux qui envisagent de reconstruire leur vie sentimentale.
Des changements à prendre en compte
Lors de l’officialisation d’une nouvelle union, que ce soit par mariage, Pacs ou même simple concubinage, les ressources du nouveau conjoint entrent dans le calcul. Cette situation peut conduire à une réduction, voire une suppression, de la pension de réversion.
Ce qui représente un risque souvent mal anticipé. Le respect de ces plafonds se montre donc très important. Et ce, pour continuer à percevoir cette aide financière. Une erreur de calcul, une déclaration incomplète ou une évolution de situation familiale peuvent rapidement entraîner une perte partielle ou totale de la pension.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il faut surveiller de près ses revenus annuels et informer rapidement l’administration en cas de changement. Pour les futurs bénéficiaires, il faut bien s’informer sur les conditions d’attribution.
De plus, il faut faire les démarches nécessaires auprès des caisses de retraite. N’oubliez pas qu’une simple variation de revenus, mais aussi une situation mal déclarée, peut suffire à remettre en cause ce droit si précieux.