Ces 3 beurres vendus en supermarché à ne jamais acheter selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs a révélé qu'il ne fallait jamais acheter ces trois beurres mis en vente en supermarché !

Le beurre occupe une place de choix dans l’alimentation des Français. Présent aussi bien au petit déjeuner que dans les recettes traditionnelles, il s’impose comme un produit incontournable. En revanche, il est indispensable de bien le choisir.

Le bon choix à faire pour le beurre

Car tous les produits qui portent le nom de « beurre » ne se valent pas. D’après une enquête menée par le magazine 60 Millions de consommateurs, plusieurs références vendues en supermarché ne respecteraient pas les standards attendus.

Certaines références induiraient aussi les consommateurs en erreur. La réglementation européenne se montre tout de même claire sur le sujet. Pour mériter l’appellation « beurre », un produit doit contenir entre 80 et 90 % de matières grasses laitières, avoir moins de 16 % d’eau et moins de 2 % de matières non grasses.

Ce cadre strict vise à protéger le consommateur et à garantir une certaine qualité. Pourtant, certains industriels ne respectent pas ces règles. Le magazine 60 Millions de consommateurs pointe notamment l’écart entre l’image de tradition souvent véhiculée sur les emballages et les procédés industriels réellement utilisés.

Les barattes en bois représentaient auparavant un savoir-faire artisanal. En revanche, elles ont presque disparu. Elles sont désormais remplacées par des machines automatisées en acier, parfois appelées butyrateurs.

Ce changement technique n’est pas toujours mentionné de manière transparente. Certaines marques affichent encore un marketing trompeur. Elles font croire à une fabrication traditionnelle.

Ces marques à éviter

Parmi les produits visés par l’enquête, trois beurres posent particulièrement problème. Le premier est le beurre doux ou demi-sel de la marque Eco+, vendue par Leclerc. Derrière son prix très attractif se cache une composition qui ne correspond pas à la définition légale du beurre.

Avec seulement 60 % de matières grasses, ce produit ne devrait même pas porter ce nom. Il s’agit là d’un étiquetage jugé trompeur par les experts. Et pour cause, il donne une fausse impression de qualité tout en contournant les normes officielles.

Le deuxième produit à éviter reste le beurre léger à 40 % Les Croisés, également commercialisé par Leclerc. Ce beurre allégé accumule les additifs : épaississant E466, conservateur E202, émulsifiant E471, et même de l’amidon modifié de manioc.

Cette liste d’ingrédients reste inhabituelle pour un produit censé être simple et naturel. Cette complexité n’apporte rien de bon. En effet, c’est un produit qui donne une texture artificielle et un goût altéré.

Le magazine critique vivement cette tendance à transformer un aliment de base en un produit ultra-transformé. Enfin, la troisième référence déconseillée par 60 Millions de consommateurs est le beurre doux léger à 41 % de la marque Elle & Vire.

L’importance de lire les étiquettes

Ce produit, pourtant issu d’une marque reconnue, déçoit par sa composition allégée et son profil nutritionnel déséquilibré. Bien qu’il prétende offrir une alternative plus légère, il ne respecte pas les caractéristiques d’un vrai beurre.

Et ce, tout en conservant un prix souvent similaire à des produits plus qualitatifs. Ce paradoxe nuit à la confiance du consommateur. Choisir un bon beurre ne se résume donc pas au prix ou à la notoriété de la marque.

Il faut aussi lire les étiquettes, vérifier la teneur en matières grasses et se méfier des produits qui contiennent trop d’additifs. Un beurre de qualité se reconnaît par sa simplicité : crème, fermentation éventuelle, et rien de plus.

L’enquête de 60 Millions de consommateurs rappelle à quel point l’industrie peut détourner les attentes des consommateurs, en particulier sur des produits du quotidien. Mieux vaut investir quelques centimes de plus dans un beurre respectueux de la tradition et des normes.

Il faut faire preuve d’une grande vigilance dans les rayons, ce qui permet de préserver la qualité des assiettes sans se laisser piéger par le marketing.