S’ils ont connu l’horreur des chasses à l’homme et des mutilations dans leur pays natal, ces cinq enfants tanzaniens bénéficient aujourd’hui d’une seconde chance et d’une nouvelle vie heureuse à New-York. En Tanzanie, une personne sur 1.400 est albinos.

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Après avoir suivi le parcours de ces jeunes palestiniens s’entraînant au milieu des ruines de Gaza et le combat de ce couple face au cancer, voici une autre histoire particulièrement émouvante.

Dans certaines parties de l’Afrique, les membres de personnes albinos sont revendus à prix d’or et sont utilisés par des sorciers locaux qui en font des portes-bonheur ou des potions.
Ces cinq enfants tanzaniens ont été mutilés et leurs maisons dévastées. Heureusement, ils ont pu être sauvés par un organisme humanitaire et vivent actuellement à New-York où ils bénéficient d’assistance et de soins. Lorsqu’ils auront achevé leur rééducation et seront capables d’utiliser leurs nouvelles prothèses, ils retourneront en Tanzanie où ils pourront vivre en sécurité.

Emmanuel Rutema, Kabula Masanja, Pendo Noni, Baraka Lusambo et Mwigulu Magesa découvrant Times Square accompagnés de Monica Watson (à droite) le 28 juillet dernier.

From left, Emmanuel Rutema, Kabula Masanja, Pendo Noni, Baraka Lusambo and Mwigulu Magesa walk through Times Square with Monica Watson, right, in New York on Tuesday, July 28, 2015. The children were attacked and dismembered in Tanzania because of a belief that her body parts will bring wealth. (AP Photo/Julie Jacobson)

Monica Watson jouant avec Magesa, 12 ans, et Rutema, 13 ans, au cours d’une visite dans un hôpital pour enfants de Philadelphie le 23 juillet dernier. Les enfants vont être équipés de prothèses personnalisées suite aux horribles mutilations qu’ils ont subies en Tanzanie.

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Noni, 15 ans, est équipée d’une prothèse dans ce même hôpital. Chaque année, plus de 75 personnes sont tuées en Tanzanie depuis 2000 selon l’ONU.

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Lusambo, 5 ans, jouant avec un ballon de football à New-York le 1er juillet 2015

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Magesa découvrant les joies de la baignade près de la plage de Long Beach Island située dans le New Jersey. On peut apercevoir son avant-bras gauche amputé. La vente des membres du corps d’un albinos peut atteindre plusieurs milliers de dollars sur le marché noir tanzanien. La famille d’une jeune fille albinos s’est vue offrir 6500 dollars en l’échange de son corps. Même si le gouvernement tanzanien a récemment interdit ces rituels inhumains, les attaques et mutilations d’albinos continuent dans le pays.

Mwigulu Magesa holds a water toy between his body and his amputated left arm while playing on a beach in Long Beach Island, N.J. on Wednesday, July 22, 2015. One out of every 1,400 citizens in Tanzania has albinism. Mwigulu was attacked and dismembered in Tanzania because of a belief that his body parts will bring wealth. (AP Photo/Julie Jacobson)

Noni et Masanja jouant à un jeu de mémoire le 28 juillet 2015 à New-York.

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Elissa Montanti donne un baiser à Mwigulu Magesa alors qu’il souffle les bougies de son douzième anniversaire, entouré de Emmanuel Rutema, Baraka Lusambo, Kabula Masanja et Pendo Noni dans un appartement new-yorkais le 1er juillet 2015.

Elissa Montanti gives Mwigulu Magesa a kiss as he celebrates his 12th birthday with Emmanuel Rutema, left, Baraka Lusambo, foreground right, Kabula Masanja, second from right, and Pendo Noni, right, in New York on Wednesday, July 1, 2015. The children were attacked and dismembered in the belief that their body parts will bring wealth. (AP Photo/Julie Jacobson)

Monica Watson aidant Lusambo, 5 ans, à revenir sur la plage de Long Beach Island alors qu’une vague s’approche le 22 juillet 2015.

Global Medical Relief Fund assistant Monica Watson, right, helps Baraka Lusambo, 5, dart away from an approaching wave in Long Beach Island, N.J. on Wednesday, July 22, 2015. One out of every 1,400 citizens in Tanzania has albinism. Baraka was attacked and dismembered in the belief that their body parts will bring wealth. (AP Photo/Julie Jacobson)

Rutema, 13 ans, dessinant juste avant son opération à l’hôpital pour enfants de Philadelphie le 30 juin 2015. L’absence de pigments dans certains parties des yeux des albinos provoquent chez eux des difficultés de vision.

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Noni, 15 ans, et Lusambo, 5 ans, découvrant leurs nouvelles prothèses le 23 juillet 2015 à l’hôpital pour enfants de Philadelphie.

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Rutema, 13 ans, prenant l’ascenseur juste avant son opération le 30 juin 2015 à l’hôpital pour enfants de Philadelphie.

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Rutema, Masanja, Noni, Magesa et Lusambo regardant avec émerveillement la caméra qui filme en temps réel Times Square au milieu d’une foule de touristes le 28 juillet 2015.

Emmanuel Rutema, Kabula Masanja, Pendo Noni, Mwigulu Magesa and Baraka Lusambo watch the Revlon live camera with a crowd of other tourists during a visit to Times Square in New York on Tuesday, July 28, 2015. People with the genetic condition of albinism, characterized by a lack of pigment, are often referred to in Tanzania as ghosts, or zero zero, which in Swahili signifies someone who is less than human. (AP Photo/Julie Jacobson)

Masanja s’amusant avec une balle de baseball aux côtés de Noni le 1er juillet 2015 à New-York.

Kabula Masanja, foreground, plays with a baseball, accompanied by Pendo Noni in New York on Wednesday, July 1, 2015. The children were attacked and dismembered in the belief that their body parts will bring wealth. (AP Photo/Julie Jacobson)

Magesa, Lusambo, Rutema et Noni bien entourés jouant et nageant dans une piscine d’Oyster Bay le 20 juillet 2015.

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Rutema juste après son opération chirurgicale, dormant tout en maintenant son bras levé le 1er juillet 2015.

Emmanuel Rutema keeps his arm elevated while he sleeps in New York on Wednesday, July 1, 2015 after returning from surgery in Philadelphia. Emmanuel and four other children also with albinism are in the U.S. to receive free surgery and prostheses at a hospital. (AP Photo/Julie Jacobson)

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