
Les arnaques Doctoblib se répandent comme une traînée de poudre. La vigilance est donc de mise pour éviter de vous faire arnaquer.
En 2025, les arnaques en ligne se sont intensifiées en France, exploitant les avancées technologiques et les comportements des internautes. Récemment, les clients de Doctolib sont victime d’une vaste arnaque sur leur boîte mail.
Arnaques Doctolib : de nombreuses personnes victimes de fraudes
Parmi les escroqueries les plus courantes, le phishing reste une menace majeure. Les cybercriminels envoient des courriels ou des messages imitant des institutions légitimes, et c’est le cas avec ces arnaques Doctolib.
Ces attaques sont de plus en plus sophistiquées, rendant leur détection plus difficile. En France, les faux sites de commerce électronique représentent également une menace persistante.
Des organisations criminelles, telles que BogusBazaar, ont créé et géré plus de 75 000 faux sites marchands. Elles récoltent ainsi plus de 800 000 commandes frauduleuses à travers le monde, dont 170 000 en France.
Ces sites imitent des magasins en ligne légitimes, en copiant leurs catalogues et bénéficiant d’un référencement optimal sur les moteurs de recherche. Les victimes, attirées par des offres alléchantes, se retrouvent souvent sans produits et sans recours.
Les arnaques liées aux placements financiers se voient ainsi également en hausse. Des escrocs utilisent donc des publicités avec des célébrités et des faux articles de presse pour attirer les victimes vers des investissements fictifs, souvent en cryptomonnaies.
Une fois l’argent investi, les fraudeurs demandent des frais supplémentaires pour permettre le retrait des fonds, avant de disparaître. Ces méthodes sont soutenues par des infrastructures criminelles complexes, incluant des centres d’appels et des sociétés-écrans.
Des fraudes qui gagnent du terrain
Pour se protéger, il est essentiel de rester vigilant. Il se veut ainsi recommandé de vérifier l’authenticité des sites web avant d’effectuer des achats, de se méfier des offres trop alléchantes et de ne jamais divulguer d’informations personnelles ou financières.
L’utilisation de logiciels de sécurité à jour et l’éducation à la cybersécurité se voient aussi des mesures préventives importantes. Face à l’ampleur de ces arnaques, les autorités françaises ont mis en place des dispositifs pour aider les victimes.
La plateforme Cybermalveillance.gouv.fr offre des conseils et un accompagnement pour signaler. Et ainsi traiter les incidents de cybersécurité.
Il se voit également possible de déposer plainte en ligne via le dispositif THESEE pour les escroqueries sur internet. Depuis peu, des arnaques Doctolib font rage.
Ainsi, soyez vigilant si vous recevez ainsi un e-mail ou un SMS prétendument envoyé par Doctolib. Depuis plusieurs années, la plateforme française de prise de rendez-vous médicaux utilisée par plus de 45 millions de personnes est la cible de campagnes de phishing.
Profitant de sa notoriété et de la confiance qu’elle inspire, des fraudeurs imitent ses messages. Et ce, pour tenter de soutirer des informations sensibles aux internautes.
Arnaques Doctolib : méfiez-vous des faux mails
Parmi les pièges les plus fréquents ces dernières semaines : un SMS évoquant un remboursement complémentaire de 23 euros en attente. Ce dernier se voit accompagné d’un lien incitant à renseigner ses données.
D’autres messages imitent parfaitement les codes visuels de Doctolib — logo, charte graphique —. Et ce, pour annoncer un impayé à régulariser après une consultation médicale, ou encore une compensation disponible pour des rendez-vous entre 2020 et 2024
Certains se contentent donc de faire référence à un rendez-vous à venir pour pousser la victime à cliquer. Ces approches ont toutes le même objectif : obtenir vos données perso ou bancaires, qui peuvent ensuite être utilisées dans d’autres arnaques.
Le contexte médical renforce l’efficacité du stratagème, en créant un sentiment d’urgence et de légitimité difficile à ignorer. Quelques signaux d’alerte peuvent vous aider à démasquer les tentatives de fraude.
Tout d’abord, les SMS proviennent souvent de numéros en 06 ou 07, usurpés. Le nom d’expéditeur peut inclure « Doctolib » ou « Doctolib.fr », alors que l’identifiant officiel est « DOCTOLIB » en majuscules.
Les vrais e-mails de Doctolib affichent une pastille bleue à côté de l’expéditeur sur Gmail, signe d’une adresse vérifiée. Mais attention, ces indices peuvent ainsi être contournés par des cybercriminels de plus en plus habiles.
Il est donc essentiel de ne jamais transmettre vos données personnelles ou bancaires par ces canaux, quel que soit le prétexte. La plateforme insiste, elle ne demande jamais d’informations confidentielles par SMS ou e-mail.
Toute action relative à vos rendez-vous ou à votre profil doit impérativement passer par l’espace sécurisé de l’application mobile. Ou du site officiel. De plus, Doctolib ne gère pas les remboursements : ceux-ci relèvent exclusivement de la Sécurité sociale via Ameli.fr.