Depuis le 15 décembre 2017 la première Galerie Nationale de Triennale Victoria a ouvert ses portes à l’exposition de plus de 100 créations provenant de 32 pays. Des architectes, des designers, des technologues des artistes ainsi que des animateurs y ont déposé leurs œuvres. Parmi les plus marquants figurent les crânes géants de Ron Mueck.

Des œuvres idéalistes

C’est dans cette galérie que le célèbre et talentueux sculpteur australien Ron Mueck a décidé d’exposer ses plus importantes créations réalisées jusqu’à ce jour. Il s’agit d’une installation constituée de 100 formes de crânes géants qu’il a sculptés. Son œuvre est baptisé « Mass ».

Depuis toujours passionné par les choses surréalistes, Ron Mueck a cette fois-ci touché fort. Il s’est intéressé sur l’humanité et plus précisément son côté mortel.

D’impressionnants œuvres qui poussent à réfléchir

Il s’est inspiré de la biologie du crâne pour montrer que l’homme est seulement de passage dans ce monde. Pour lui, le crâne représente une facette extraordinaire de l’humanité et qui mérite d’être connu.

Pour la réalisation, Ron Mueck s’est inspiré d’ossements des catacombes de Paris. Par ses œuvres, il veut montrer les faces cachées et pourtant très intéressantes de l’humanité. Le résultat est tout simplement impressionnant.

Les crânes géants sont exposés au sol dans la galérie, s’intégrant parfaitement au style architectural des lieux et créant ainsi une ambiance très artistique sur place.

En visitant les lieux, vous serez plongés automatiquement dans son monde, tellement l’exposition est bien pensée et faite. À travers ses œuvres, Ron Mueck nous pousse à faire une réflexion sur le fait qu’un jour nous ne serons plus qu’un simple crâne.

Mais il veut également nous montrer une autre facette du crâne. Tenant encore une grande place dans certaines religions et cultures, il représente aussi l’omniprésence des êtres humains auprès de leur proche même après la mort.

L’exposition à la Galerie Nationale de Triennale Victoria sera ouvert au public à partir du 18 avril 2018. L’accès y est gratuit.