De nombreux automobilistes risquent d'écoper d'une très lourde sanction à cause de ce réflexe en voiture !
En période de vacances ou lors de trajets quotidiens, un comportement dangereux se répand de plus en plus sur les routes françaises auprès des automobilistes. Il s’agit de filmer un accident de la circulation tout en restant au volant.
Un geste interdit chez les automobilistes
Ce geste de filmer, souvent motivé par la curiosité ou l’envie de publier des images sur les réseaux sociaux, peut pourtant avoir des conséquences graves pour la sécurité et le portefeuille des automobilistes.
Sur l’autoroute, certaines scènes peuvent attirer l’attention : véhicules accidentés sur la bande d’arrêt d’urgence, pompiers en intervention, circulation ralentie. Beaucoup d’automobilistes profitent de ce moment pour sortir leur smartphone.
Certains roulent au pas pour filmer. D’autres ralentissent brutalement ou zigzaguent entre les voies. Cela met en danger les autres usagers. Ce réflexe, qui semble anodin pour certains, multiplie les risques d’un second accident.
Ce type de comportement engendre souvent des ralentissements inutiles. Cela crée un effet de bouchon. Un automobiliste distrait par son écran devient aussi moins réactif, surtout si la circulation ralentit brutalement devant lui.
Dans les cas les plus graves, cette imprudence peut même provoquer des collisions en chaîne. En plus du risque d’accident, ce geste est clairement interdit par la loi. L’article R.412-6-1 du Code de la route interdit formellement l’usage d’un téléphone en main au volant.
Une lourde sanction
Cette règle s’applique même à l’arrêt dans les bouchons ou sur une voie d’autoroute. L’infraction reste punie d’une amende de 135 euros. Ce montant peut se faire réduire à 90 euros si le paiement intervient rapidement.
En cas de contestation rejetée, la somme peut grimper jusqu’à 750 euros. Cette sanction pour les automobilistes s’accompagne aussi d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Dans certains cas, les autorités peuvent décider d’aller plus loin.
Si le comportement des automobilistes reste jugé très dangereux, comme un ralentissement excessif ou une conduite imprévisible, le conducteur peut faire l’objet d’une poursuite pour mise en danger de la vie d’autrui. Cette infraction reste bien plus grave.
Elle peut entraîner une suspension de permis allant jusqu’à trois ans. Les risques ne s’arrêtent pas à la conduite. En effet, filmer un accident implique souvent des scènes sensibles comme des victimes blessées, des plaques d’immatriculation visibles, des véhicules endommagés.
La diffusion de ces images sans autorisation viole le droit à l’image et la vie privée. Même sur la route, ces protections légales s’appliquent. Publier ces vidéos sur internet ou les envoyer à des tiers peut alors entraîner des poursuites judiciaires.
Les bons gestes à connaître
Il faut donc réagir avec responsabilité face à un accident. Si un automobiliste arrive sur les lieux en premier, la priorité reste d’alerter les secours en composant le 112 ou le 18. Il faut alors sécuriser la zone avec un triangle de signalisation et le gilet jaune.
Si la situation le permet, un conducteur formé peut apporter les premiers secours. Ce n’est qu’une fois à l’arrêt et en toute sécurité qu’il devient possible de prendre des photos. C’est par exemple à la demande des autorités ou pour établir un constat.
Les images prises dans ce contexte ne doivent jamais faire l’objet d’une diffusion sans l’accord des personnes concernées. Le respect de la vie privée s’applique aussi aux situations de détresse.
Une chose est sûre, transformer un accident en spectacle ou en contenu viral constitue alors un manque de respect pour les victimes. De plus, il s’agit d’une chose totalement illégale pour les automobilistes.