Une grosse amende pour tous les automobilistes qui utilisent ces applis de guidage GPS

Il y a plusieurs applications de guidage GPS qui risquent de vous coûter une grosse amende dans ces régions !

Les applications de navigation font désormais partie du quotidien des automobilistes. En revanche, beaucoup ignorent qu’elles pourraient leur coûter une très grosse amende dans plusieurs régions de France.

Une amende à cause de ces applications

Que ce soit Waze, Google Maps, Apple Plans ou encore Coyote, ces applications ont fini par devenir les meilleures alliées des conducteurs pour éviter les bouchons, contourner les travaux ou arriver à destination sans stress.

Ces outils pratiques et souvent gratuits améliorent la fluidité du trafic. De plus, ils renforcent la sécurité sur les routes. Mais une fonctionnalité très populaire de ces applications pourrait bien vous coûter une lourde amende.

En France, l’utilisation de ces outils reste tolérée à condition de respecter certaines limites. L’article R413.15 du Code de la route interdit strictement tout dispositif qui permet de détecter ou de brouiller les radars de vitesse.

Pour rester dans la légalité, les applications comme Waze ou Coyote se contentent donc de signaler des « zones de danger » sans indiquer la position exacte des radars. Cette astuce leur permet d’échapper à l’interdiction tout en informant les conducteurs.

En France, cette marge de manœuvre reste acceptée. Mais ce n’est pas le cas partout. Si vous prévoyez de voyager cet été en dehors de l’Hexagone, il faut connaître la législation en vigueur dans les pays que vous allez traverser.

Des États européens très stricts

En effet, certains États européens se montrent beaucoup plus stricts concernant ces outils d’aide à la conduite. La Suisse, par exemple, applique une tolérance zéro. Il est formellement interdit d’avoir un avertisseur de radar.

Et ce, qu’il s’agisse d’un appareil Coyote ou simplement d’une application installée sur un smartphone. Même si vous désactivez cette dernière, le simple fait de la posséder peut entraîner une amende.

L’amende peut grimper jusqu’à 1 000 francs suisses, soit un peu plus de 1 000 euros. De quoi ruiner vos vacances en un clin d’œil. Le conseil est simple. Vous devez privilégier un GPS classique sans option d’alerte pour éviter toute mauvaise surprise.

L’Allemagne adopte une posture similaire. Dans ce pays, les avertisseurs et détecteurs de radars restent proscrits. L’amende reste moins élevée. Vous aurez besoin de payer 75 euros. En revanche, la règle s’applique à tous les occupants du véhicule, y compris les passagers.

Si vous tenez malgré tout à utiliser votre application préférée, il est fortement conseillé de désactiver les alertes de « zones de danger » ou de « risques » dans les paramètres. D’autres pays comme l’Irlande, la Turquie ou encore la Slovaquie imposent également des interdictions strictes.

Des pays plus indulgents

La simple présence d’un avertisseur sur le tableau de bord ou dans votre téléphone peut suffire à justifier une amende. Dans ces pays, aucune indulgence ne voit le jour. Il faut donc à tout prix faire preuve de vigilance.

Le Royaume-Uni fait figure d’exception. Il autorise non seulement les applications de signalement collaboratif, mais aussi les détecteurs de radars électromagnétiques. Les conducteurs y bénéficient d’une liberté totale.

Même constat en Belgique, en Espagne ou encore au Portugal, où la législation reste proche de celle de la France. Les alertes fondées sur les données GPS ou le signalement par les usagers restent permises.

Ces applications se montrent vraiment parfaites pour gagner du temps et rouler en toute sérénité. En revanche, leur mauvaise utilisation peut se retourner contre vous. Un petit excès de confiance, un oubli ou une méconnaissance de la loi locale, et vous risquez de faire face à une amende salée.