Ces modèles de voitures vont voir leur vitesse bridées à 110 km/h à partir de cette date

La nouvelle vient de tomber pour les automobilistes. Sur les routes, la vitesse maximale pour certaines voitures baisse considérablement.

L’année 2025 marque un tournant pour les automobilistes français, avec plusieurs évolutions qui vont modifier la vie des conducteurs. Certaines voitures sont d’ailleurs contraintes de limiter la vitesse autorisée.

Voitures : une année 2025 pleine de changement

En matière de motorisation, de fiscalité et de circulation, de nombreux changements sont à venir pour les voitures. D’abord, l’électrification du parc automobile s’accélère.

Le bonus écologique, recentré sur les modèles produits en Europe et à faible empreinte carbone, continue d’inciter à l’achat de véhicules électriques. En revanche, le malus CO₂ devient plus sévère.

En effet, à partir de 118 g/km, les propriétaires de véhicules thermiques se voient davantage taxés. Pour les modèles très polluants, la note peut grimper à plus de 60 000 €.

Par ailleurs, un malus au poids s’applique dès 1 600 kg, avec 10 € par kilo supplémentaire. Cette mesure vise à décourager l’achat de SUV trop lourds. Côté circulation, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) se généralisent.

D’ici fin 2025, 43 agglomérations françaises devront les avoir mises en place. Les véhicules Crit’Air 4 et 5, voire 3 dans certaines villes, y seront progressivement interdits.

Cela concerne principalement les diesels immatriculés avant 2011 et certaines essences d’avant 2006. Pour les conducteurs modestes, des aides à la conversion ou à la mobilité sont prévues.

Des limitations de vitesse

Autre nouveauté : le contrôle technique pour les deux-roues motorisés devient obligatoire à partir d’avril 2025. Il concernera les motos et scooters de plus de 125 cm³, mais aussi les cyclomoteurs.

Avec une fréquence tous les 3 ans. Enfin, le leasing social est reconduit, il permet aux foyers modestes de louer une voiture électrique pour environ 100 € par mois, entretien inclus.

Un succès tel que l’État envisage de le pérenniser, avec un objectif clair : rendre la mobilité propre accessible à tous. Pour nombre de jeunes, les premiers kilomètres au volant peuvent être synonymes de stress et de prise de risques.

Consciente de cet enjeu, Renault vient de lancer une initiative audacieuse baptisée « Safety Car », avec un message fort. Il vaut mieux prévenir que guérir.

À travers cette campagne, le constructeur équipe sa mythique Renault Clio d’un système limitant volontairement la vitesse à 110 km/h. Une mesure pensée pour sécuriser la route des jeunes conducteurs.

Mais alors, pourquoi limiter à 110 km/h ? Cette vitesse n’a pas été choisie au hasard, en France, les conducteurs en période probatoire sont légalement tenus de ne pas dépasser 110 km/h sur autoroute.

En bridant la Clio à cette limite, Renault renforce cette réglementation. Tout en offrant une tranquillité d’esprit supplémentaire aux parents.

Ce modèle verra sa vitesse maximale bridée sur les routes

L’objectif est clair : réduire les accidents chez les 18-24 ans, catégorie particulièrement exposée aux dangers de la route. Le dispositif repose sur une simple reprogrammation du calculateur moteur dans les ateliers Renault.

Pour 59 euros, la vitesse maximale du véhicule se voit plafonnée à 110 km/h. Bonne nouvelle, cette modification est réversible une fois la période probatoire écoulée.

Le régulateur et le limiteur de vitesse continuent de fonctionner normalement, mais sans jamais dépasser cette nouvelle limite. Ce qui garantit ainsi sécurité et confort d’utilisation, même sur de longs trajets.

Renault a dévoilé cette opération le 6 avril 2025, en pleine effervescence du Grand Prix de F1 du Japon. Pour frapper fort, la marque a fait appel à Pierre Gasly, pilote emblématique, dans une publicité où il accompagne un jeune conducteur sur le circuit de Monaco.

Une manière de rappeler que performance et sécurité ne sont pas incompatibles. Cette action s’inscrit dans un projet global, le « Human First Program », qui s’articule autour de quatre axes : prévenir, corriger, protéger et secourir.

Le bridage de la vitesse représente une concrétisation du pilier « prévention ». Anticiper les risques avant qu’ils ne deviennent des drames.

Si l’initiative se voit saluée pour son ambition sécuritaire, certains regrettent qu’elle ne se dise ainsi pas proposée gratuitement. Renault justifie ce choix par la nécessité de garantir un équilibre entre innovation, sécurité et viabilité économique.

En prenant les devants, Renault pose les bases d’un nouveau standard en matière de sécurité automobile. Il est fort probable que d’autres constructeurs emboîtent le pas, en adaptant ce type de technologie à d’autres modèles ou à différents profils de conducteurs.