Durant la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars, le changement d’heure estival va intervenir. C’est chouette : il fera nuit plus tard et donc, plus de soleil, de joie de bonne humeur. Oui, mais c’est surtout une heure de sommeil en moins ! Et oui, à 2 heures du matin, il sera en réalité 3 heures. Merci le pétrole ! Décidément, le Qatar achète tout, même notre sommeil !

Pensez-donc bien à ce changement car très tôt ce dimanche démarre la saison 2017 de Formule 1. Une nuit rallongée et c’est la traditionnelle messe dominicale de France 2 que vous manquerez. Voilà, vous êtes prévenus.

Et le cinéma dans tout ça ? Et bien, Hugh Grant avait tout prévu pour ne rater aucun de ses rancarts avec Julia Roberts. Ben Stiller avait bien vérifié la tombée de la nuit pour voir des créatures apparaître. Mais les autres ? On peut l’assurer, certains films s’en cognent littéralement du changement d’heure et on peut le comprendre.

2012 de Roland Emmerich

Quand une civilisation si ancienne que les Mayas annonce la fin du monde pour 2012, on arrête tout ! C’est la fin du game ! Alors dans 2012, tout part en vrille : la Tour Eiffel, la Maison-Blanche sont rayées de la carte. C’est une véritable catastrophe. Il ne reste plus qu’à profiter de son lit pour attendre son heure, oui, mais pas celle du changement. Non, Monsieur Hollande, dans 2012, le changement (d’heure), ce n’est pas maintenant !

Un jour sans fin de Harold Ramis

Avant de découvrir les joies du Japon dans Lost in Translation, Bill Murray s’est perdu en pleine « journée de la marmotte ». Ce spécialiste de la météo, aigri, va revivre sans cesse la même journée. Un radio-réveil usant, un reportage ridicule et une neige abondante. Conscient de vivre Un jour sans fin, il va même rendre hommage à Claude François en se suicidant dans sa baignoire. Alors, avancer le réveil d’une heure pour se retrouver plus rapidement au même jour, ce serait quand-même très con…

Edge of Tomorrow de Doug Liman

Pour faire simple, Edge of Tomorrow est une version « guerre » d’Un jour sans fin. Tom Cruise ne revit pas la même journée parce qu’il ne sait pas conclure, contrairement au « Jean-Claude Dusse » américain, mais parce qu’il doit sauver le monde. Ainsi, il doit mourir entre 456 fois (selon les producteurs) et 46 500 fois (selon la Police) durant le film. Mais comme il est Américain, il réussit forcément à nous sauver de ces ignobles créatures dont on ignore leur réelle existence. Tom Cruise ayant des journées bien remplies durant le film, il n’a sûrement pas compter ses heures, LUI, pour savoir s’il allait dormir un peu plus ou un peu moins.

Terminator Genysis de Alan Taylor

Soyons sérieux deux minutes. Arnold Schwarzenegger en âge de déambuler sort toujours ses gros pectoraux. « La mère des Dragons » de Game of Thrones est aussi charismatique et crédible, armes à feu en mains. Bon, malgré un duo assez inattendu, celui-ci doit atteindre un objectif qui l’est bien plus : sauver l’humanité. Malheureusement, on revoit la fameuse Sarah Connor dans le passé. Or, ce passé ne contient plus le changement d’heure mais il y a pire. Une fracture temporelle provoque un nouveau passé ! Et… Bah en fait non, le changement d’heure n’existe toujours pas dans cette nouvelle version.

Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré

Faire comprendre à Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille l’utilité d’un changement d’heure… Déjà en 2017, ce n’est pas une chose aisée mais-là, ça tient d’un miracle. Pour rappel, ces deux moyenâgeux viennent d’une époque où on brûle vivants ceux qui affirment que la Terre est ronde. En tout cas, il serait dangereux de leur confier un radio-réveil et des draps propres, surtout s’ils ne se lèvent pas du bon pied. Alors un changement d’heure, quel binz !

Time out de Andrew Niccol

Le temps, c’est de l’argent ! Dans cette affreuse société capitaliste, tout est bon pour remplir les poches des soumis. Dans Time out, le réalisateur de Bienvenue à Gattaca à imaginé un monde où tout se réglait avec les aiguilles d’une montre. Les hommes ne vieillissent plus après 25 ans mais ils doivent gagner constamment leur sursis. Alors, en hiver, on ne dit pas mais en été, passer une heure à la trappe provoquerait de grosses manifestations organisées par la CGT !

Retour vers le futur de Robert Zemeckis

On peut carrément blâmer toute la saga pour ce désintérêt scandaleux à l’encontre du changement d’heure. Tantôt messieurs reculent de 30 ans, avancent de 20 ans puis retournent carrément au Far West. Et en plus, ça se projette dans l’avenir simplement pour gagner aux paris sportifs ! Dommage d’ailleurs qu’ils se soient arrêtés en 2015, deux ans de plus et cela aurait préparé les supporters du PSG au drame de leur vie. Quoi qu’il en soit, la DeLorean est trop prétentieuse et ne travaille pas pour un bond d’une heure.