Il arrive que l’on cesse, du jour au lendemain, d’avoir des rapports sexuels. Cela peut être dû à une rupture, à la religion ou encore au célibat. Cette abstinence plus ou moins longue n’est pas sans conséquences pour le corps.

Il est vrai que les corps diffèrent, et que les gens ont chacun des pulsions sexuelles et des besoins différents. Toutefois, voici quelques effets secondaires généraux du manque de sexe, et malheureusement, les femmes se retrouvent, sans mauvais jeu de mot, avec le petit bout du bâton.

1 – On se sent triste

Le sexe est avant tout un contact physique. Ne pas le pratiquer régulièrement peut nous rendre morose.

Le sexologue Sari Cooper a déclaré au Reader’s digest :

« Quand les gens ont des rapports sexuels, ils ont généralement un contact peau à peau, et ce type de contact est la première façon dont nous, en tant qu’êtres humains, nous sentons réconfortés [en tant que bébé avec notre mère]. »

Les relations sexuelles permettent également de réguler l’humeur, car elles favorisent la libération de l’ocytocine, appelée aussi l’hormone de l’amour, de la confiance et du lien conjugal.

2 – Le vagin se resserre

Chez la femme, lors de la période d’abstinence, les parois du vagin se resserrent. Cela conduit à de vives douleurs lors de la reprise des rapports sexuels.

3 – Le vagin est moins lubrifié

La réduction du taux d’œstrogènes entraîne une absence de lubrification au niveau du vagin. Elle peut provoquer des douleurs lors de la pénétration, des démangeaisons et favoriser des infections.

4 – Les règles sont plus douloureuses

Saviez-vous qu’avoir des relations sexuelles pendant les règles diminuait les crampes menstruelles ? Donc, on peut imaginer le calvaire qu’elles peuvent représenter en période d’abstinence.

5 – Le stress augmente

Selon le National Health Service (NHS), le sexe contribue à diminuer le stress. Si vous utilisez cette méthode pour vous relaxer, un arrêt soudain pourrait vous rendre davantage stressé.

Mais il y a tout de même une lueur d’espoir…

C’est connu, les rapports sexuels sont les moyens les plus fréquents d’attraper une infection urinaire. Donc pas de sexe, pas d’infection urinaire. CQFD.

Et puis franchement, les bonnes sœurs ne sont-elles pas des personnes plutôt joyeuses et dynamiques ?