Compteur Linky: cette somme que vous allez payer en août si vous refusez son installation

Si vous continuez de refuser l'installation du compteur Linky, voici la somme que vous allez payer en août !

Le compteur Linky a réussi à s’imposer dans de nombreux foyers. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il continue de faire débat. Des millions de foyers l’ont déjà accepté sans difficulté, mais certains continuent de résister encore à son installation.

Le déploiement du compteur Linky

Pourtant, la période de tolérance touche à sa fin. Dès le mois d’août 2025, une facturation spécifique s’appliquera aux consommateurs qui refusent toujours le compteur connecté. Ils vont faire face à des montants bien définis selon les situations.

Ces nouvelles pénalités financières marquent la fin d’une longue phase de clémence observée depuis l’introduction du dispositif. Le déploiement du compteur Linky a vu le jour suite à une directive européenne qui date de juillet 2009.

Elle oblige les États membres à adopter des compteurs dits « intelligents ». En France, cette exigence s’est traduite par l’installation progressive de Linky, porté par Enedis, sur tout le réseau électrique basse tension.

Malgré cette obligation, environ deux millions de foyers français refusent encore l’installation de cet appareil. Plusieurs raisons sont invoquées. C’est le cas des préoccupations liées aux ondes, de la crainte de la collecte de données ou de la simple opposition d’installer ce compteur Linky.

Un coût pour les réfractaires

En revanche, à partir du 1er août 2025, ces refus auront un coût concret sur la facture d’électricité. Les montants varient en fonction du comportement de l’abonné. Celles et ceux qui refusent l’installation mais continuent de transmettre eux-mêmes leur relevé de consommation devront payer un supplément de 6,48 euros hors taxes tous les deux mois.

Cela représente environ 38,88 euros par an. Pour les consommateurs qui ne prennent pas cette peine et laissent l’opérateur faire le travail, le surcoût grimpera à 63,72 euros annuels. Soit un peu plus de 10 euros tous les deux mois.

Ces frais ne tombent pas du ciel. Ils sont justifiés par Enedis et la Commission de régulation de l’énergie (CRE) comme une manière de compenser les coûts en plus induits par l’absence de télérelève.

Sans compteur Linky, un agent doit encore se déplacer physiquement pour relever les données de consommation, une démarche désormais considérée comme obsolète dans le cadre de la modernisation du réseau. Un client interrogé par BFM a affirmé subir une surfacturation.

Ces cas qui peuvent échapper aux pénalités

Cette surfacturation va jusqu’à 15 euros par mois du fait de son refus du compteur Linky. Bien que cette somme soit plus élevée que celle évoquée officiellement par la CRE, elle montre une certaine variabilité selon les fournisseurs ou les modalités de gestion spécifiques.

Pour ce consommateur, la surfacturation ne suffira pas à faire changer d’avis. Mais pour d’autres, ces frais répétés pourraient bien finir par faire pencher la balance. Il est important de noter que quelques cas précis permettent d’échapper à ces nouvelles pénalités.

Une exemption peut s’accorder si un certificat médical démontre que la personne concernée ne peut pas s’exposer aux ondes électromagnétiques générées par le compteur. Une autre situation d’exclusion concerne les logements dans lesquels des contraintes techniques rendent l’installation du compteur Linky impossible.

Les consommateurs qui hésitent encore doivent désormais faire un choix éclairé. Laisser passer cette échéance pourrait coûter plusieurs dizaines d’euros chaque année. Si cette somme peut sembler modeste, elle s’ajoute aux charges déjà présentes sur la facture énergétique des ménages.