
Le contrôle technique d'un véhicule est une étape obligatoire. D'ailleurs, si votre véhicule a dix ans, soyez attentifs à cette règle.
En France, le contrôle technique s’applique principalement aux voitures particulières ainsi qu’aux véhicules utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes. Cependant, pour les voitures de dix ans et plus, une nouvelle règlementation va entrer en vigueur.
Contrôle technique : des changements en 2025
En France, un véhicule neuf doit passer son premier contrôle dans les six mois précédant ses quatre ans. Puis tous les deux ans et en cas de vente d’un véhicule de plus de quatre ans, un contrôle technique datant de moins de six mois est obligatoire.
Et ce, pour finaliser la transaction. Lors de cet examen, plus de 130 points de contrôle sont passés en revue afin d’évaluer l’état général du véhicule. Sont notamment vérifiés : freins, direction, suspension, éclairage, pneumatiques et niveaux d’émissions polluantes.
Depuis l’introduction de normes européennes plus strictes, les véhicules diesel font l’objet d’une vigilance accrue. Notamment avec le mesurage des particules fines et des oxydes d’azote (NOx).
Le contrôle peut aboutir à trois résultats : une validation sans réserve, si aucune anomalie majeure n’est détectée. Une contre-visite obligatoire sous deux mois, en cas de défaillance majeure.
Ou bien l’mmobilisation immédiate, si des défauts critiques compromettent la sécurité. L’année 2025 marque une nouvelle étape dans le renforcement des exigences environnementales.
Des seuils plus stricts pour les émissions polluantes entrent en vigueur, en particulier pour les anciens modèles et les diesels. Autre nouveauté majeure : l’extension du contrôle technique aux deux-roues motorisés.
Tous les automobilistes concernés par ces nouveautés
Longtemps exemptés, les scooters et motos devront désormais se soumettre à un examen périodique. Avec pour objectif de mieux encadrer la sécurité routière et de réduire les nuisances sonores et la pollution de l’air.
Le tarif du contrôle technique varie selon les centres agréés et le type de véhicule. Mais il se situe généralement entre 75 et 100 euros pour une voiture particulière.
En cas de contre-visite, des frais supplémentaires peuvent s’ajouter, en fonction des éléments à revérifier. Dans un contexte de transition écologique et d’évolution des normes européennes, le contrôle technique s’impose comme un levier essentiel.
Et ce, pour moderniser le parc automobile, améliorer la sécurité routière et réduire l’impact environnemental des transports en France. La Commission européenne a présenté une nouvelle proposition.
Elle vise ainsi à renforcer les contrôles techniques des voitures et camionnettes de plus de dix ans. Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’améliorer la sécurité routière et de réduire les émissions polluantes à l’échelle de l’Union.
Des contrôles annuels pour les véhicules les plus âgés ? Aujourd’hui, dans des pays comme la France ou l’Allemagne, les véhicules doivent passer un contrôle technique tous les deux ans à partir de leur quatrième année de circulation.
Contrôle technique : les voitures de plus de dix ans dans le viseur
Bruxelles souhaite aller plus loin en instaurant une fréquence annuelle pour les véhicules de plus de dix ans. Considérés comme plus vulnérables en matière de sécurité et de pollution.
Mais ce n’est pas tout, la Commission veut aussi lutter contre le trucage des compteurs kilométriques. Une fraude qui fausse l’évaluation de l’état réel des véhicules et peut induire les acheteurs en erreur.
Autre axe fort : le renforcement des tests antipollution. Notamment pour mieux détecter les émissions d’oxyde d’azote et de particules fines, nuisibles pour la santé publique et l’environnement.
Le commissaire européen aux Transports, Apostolos Tzitzikostas, a salué cette réforme comme « une étape essentielle vers une Europe plus sûre et plus propre ». Il a rappelé que l’UE s’est engagée à réduire de moitié les décès et blessures graves sur les routes d’ici 2030.
En 2023, près de 19 800 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route dans l’Union. La Commission espère que ces mesures permettront d’inverser cette tendance.
La proposition doit encore être examinée par le Parlement européen et les États membres. En parallèle, Bruxelles planche aussi sur une réforme du permis de conduire européen, avec plusieurs nouveautés.
Parmi les évolutions envisagées, une numérisation généralisée du permis. Mais aussi la possibilité de conduire un poids lourd dès 18 ans, sous certaines conditions de formation.
Concernant la durée de validité des permis, les négociateurs européens se sont mis d’accord sur une période de 15 ans pour les permis moto et voiture. Toutefois, les États membres pourront limiter cette durée à 10 ans si le permis sert aussi de pièce d’identité nationale.