Disparition d'Émile deux témoins ont vu le petit garçon, leurs propos font froid dans le dos !

Deux témoins ont récemment confié avoir vu le petit garçon disparu, Émile. Ils ont tenu des propos qui font froid dans le dos !

Depuis quelques jours, les écoles ont fermé leur porte jusqu’à la rentrée prochaine. L’occasion pour de nombreux enfants de profiter de leur famille. Mais c’est un terrible drame qui s’est déroulée pour un petit garçon de 2 ans et demi, prénommé Émile.

La disparition du petit Émile inquiète

Les faits se sont déroulés dans un village des Alpes-de-Haute-Provence. Durant quelques minutes, Émile a échappé à la vigilance de ses grands-parents alors qu’il était dans leur jardin. Il s’est volatilisé pendant que ses proches chargeaient la voiture.

Immédiatement, les grands-parents ont prévenu les forces de l’ordre de la disparition d’Émile. Mais depuis ce samedi 8 juillet, les autorités n’ont toujours pas retrouvé le petit garçon. Et l’angoisse ne fait que monter.

Une enquête judiciaire a été ouverte en « recherche des causes de disparition inquiétante ». Pour l’instant, les forces de l’ordre ne privilégient aucune piste et attendent d’avoir plus d’indices.

Samedi, 100 personnes ont décidé de se mobiliser pour retrouver le petit garçon. Dimanche, 200 ont fait le déplacement pour ratisser une large zone, selon l’AFP.

L’Agence France-Presse a d’ailleurs rappelé qu’Émile jouait dans le jardin de ses grands-parents au Vernet, un village de 125 habitants, avant de disparaitre aux alentours de 18h. Les autorités ont tout de même eu deux témoignages.

Des recherches actives

Selon deux témoins, Émile a quitté « le lieu de résidence de ses grands-parents » avant d’apparaître « dans une rue descendante par deux personnes. C’est là que nous perdons ensuite sa trace », indique le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon, lors d’une conférence de presse au Vernet.

Marc Chappuis, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, a aussi ajouté : « Les recherches ont porté sur un périmètre de cinq kilomètres autour de la maison des grands-parents ».

Pour l’instant, la piste de l’enlèvement du petit Émile n’est pas privilégiée. Le magistrat a précisé : « Nous avons eu quelques marquages (par des chiens des équipes cynophiles, précise l’AFP) qui donnent lieu à vérification »<:cite>.

Et de préciser : « Mais c’est un élément relatif puisque c’est l’odorat des chiens et que nous sommes en milieu rural, en milieu montagnard, et qu’il peut y avoir des éléments parasitants« .

Le procureur de Digne Rémy Avon compte sur la collaboration de toutes les personnes qui ont aperçu le petit Emile. Il a d’ailleurs déclaré que la famille, certains proches voisins et les gens du village avaient déjà témoigné.

« On peut se perdre facilement »

Le procureur a expliqué que la famille vivait une terrible épreuve : « Les parents sont dans l’émotion et l’inquiétude, nous les avons rencontrés et leurs proches sont déjà très aidants ». Le maire du village, François Balique connait bien cette famille.

Il a révélé que les grands-parents vivaient depuis près de 20 ans dans la commune. Ils ont d’ailleurs l’habitude de faire des randonnées. Si certains pensent que le petit Émile a fugué, cette thèse commence à se fragiliser peu à peu.

De leurs côtés, deux témoins ont indiqué avoir vu le petit garçon. En revanche, ils n’ont pas donné l’alerte. La raison ? Ils pensaient qu’Émile était simplement en train de jouer près des maisons. Ils ne se sont pas inquiétés.

Un témoignage qui fait froid dans le dos quand on sait que le petit garçon a disparu depuis samedi dernier. De son côté, Le Parisien a révélé : « Avec des températures de 12 à 13° dans la nuit, les conditions météo étaient plutôt clémentes« .

Et de préciser que la difficulté venait du terrain avec de « nombreux reliefs, des rivières, des zones boisées ». Dans une interview pour le quotidien, un retraité a indiqué : « On connaît la région ».

Avant de poursuivre : « C’est très escarpé et dangereux pour un petit comme lui. Dans la montagne, on peut se perdre facilement. On reviendra demain s’il le faut. Mais j’espère qu’on l’aura retrouvé d’ici-là ».