Excès de vitesse: voici la marge à respecter pour ne plus se faire flasher par les radars !

En France, les radars sont de plus en plus nombreux sur les routes. Si vous excédez la vitesse autorisée, vous risque une lourde amende.

Les radars sont faits pour informer les automobilistes qu’ils doivent respecter les limitations de vitesse. S’ils font des excès de vitesse, les chauffards se font flasher et risquent une amende, un retrait de permis, voire plus…

Des radars de plus en plus implantés pour les excès de vitesse

L’année 2022 a été un record en termes d’implantation de radars. Souvenez-vous. Il y a 19 ans, le 27 octobre 2003, à Blois (Essonne), était implanté le premier radar automatique sur une route.

Depuis, leur nombre a donc sensiblement augmenté. Et leur technologie s’est donc développée, leur efficacité sur l’accidentologie a été démontrée.

Force est donc de constater que 20 ans plus tard, le gouvernement a prévu, d’ici la fin 2023, le déploiement de 200 appareils supplémentaires pour contrôler les excès de vitesse.

Le nombre de radars franchira alors pour la première fois la barre des 5600. Un chiffre historique, annoncé par le média spécialisé radars-auto.

Ainsi, on apprend que le gouvernement va positionner 200 nouveaux radars « classiques ». En revanche, à la fin de l’année 2023, ils ne restera plus que 600 unités, soit 200 de moins par rapport à 2022.

En France, les excès de vitesse en ville ou sur autoroute sont de plus en plus nombreux. C’est la raison pour laquelle les radars entrent en action.

De nouveaux radars installés

Cette année, la Sécurité routière poursuit la modernisation de son parc avec de nouveaux radars pour flasher les excès de vitesse. Le radar fixe double face va donc s’implanter de plus en plus.

Déployé sur le territoire depuis 2019, il est capable de flasher l’avant, mais aussi l’arrière des véhicules. Cela permet donc d’identifier les deux-roues et leur unique plaque à l’arrière.

Selon le site spécialisé radars-auto.com, ils seront au nombre de 700 d’ici à la fin de l’année. Ces derniers sont donc capables « de différencier les catégories de véhicules. Et notamment les poids lourds des véhicules légers. Afin de contrôler les limitations de vitesse spécifiques. Selon la catégorie du véhicule », explique la Sécurité routière sur son site internet.

Le radar autonome, mis en service depuis 2015, commence à se généraliser sur le territoire, notamment dans les zones où il y a des travaux.

Ce dernier utilise la technologie Laser LIDAR pour calculer la vitesse de circulation des véhicules sur quatre voies et déceler les excès de vitesse des voitures, y compris dans les deux sens de circulation.

Autonome, ce dernier dispose de batterie pour tenir jusqu’à cinq jours, tout comme le radar tourelle. Cet équipement multifonction permet de contrôler la vitesse dans les deux sens de circulation et le franchissement de feu rouge ou de passage à niveau.

Il vient donc remplacer les radars fixes de première génération. Sachez cependant qu’il y a des marges de tolérance pour les excès de vitesse.

Des exceptions pour certains excès de vitesse

Pour éviter ces excès de vitesse, le gouvernement a donc dû faire recours au radar pour surveiller la sécurité routière. Les radars sont donc la solution pour repérer les chauffards.

Malgré tout, sachez qu’il existe des marges de tolérance. À l’origine, si vous excédez la limite de vitesse mentionnée sur le panneau, vous réalisez un excès de vitesse.

Si vous roulez à 51 km/h avec une limite de vitesse à 50 km/h, on considère le 1 km/h en surplus comme étant un excès de vitesse. Mais, sachez que les radars ne fonctionnent pas comme cela.

En effet, ces derniers ne flashent que quand les automobilistes dépassent largement la limite de vitesse. On entend par « large dépassement de limite de vitesse » l’existence d’une marge tolérée.

Si vous roulez à 104 km/h au lieu de 100 km/h, vous ne serez pas verbalisé. Une marge de 5 km/h est donnée aux automobilistes à une route limitée à 100 km/h.

En revanche, dans le cas où c’est une route à grande circulation, c’est-à-dire une limite d’au-delà de 100 km/h, la marge devient à 5% de la limitation de vitesse. Le mot d’ordre : la prudence.