Malgré les nombreuses avancées scientifiques, certaines choses restent encore un mystère qu’il faut résoudre. C’est le cas d’une nouvelle étude portant sur la différenciation sexuelle du cerveau chez les jeunes transgenres.

L’importance de comprendre le fonctionnement de l’activité et la structure cérébrale des adolescents transgenres

Celle qui a conduit cette nouvelle recherche est la Dr Julia Bakker, de l’Université de Liège en Belgique. Avec son équipe, elle a analysé les fonctions cérébrales des jeunes transgenres, incluant des filles et des garçons.

Il faut savoir que le transgendérisme s’apparente aux personnes qui ont une identité de genre différent à la norme. C’est-à-dire que la personne s’identifie à un genre différent du sexe opposé.

De l’autre côté, il y a la dysphorie de genre (DG), est la détresse vécue par les personnes transgenres. Dans ce cas, la personne ne se sent pas du tout en accord avec son sexe biologique et son identité de genre.

Cela peut conduire à de graves troubles mentaux mettant la personne en détresse. Ces phénomènes peuvent être présents dès le plus jeune âge.

Pour faire l’étude, le Dr Bakker et son équipe ont fait un scan du cerveau des participants en réaction à une phéromone. Celle-ci entraîne une réaction spécifique à un genre sexuel.

Les résultats ont démontré que le modèle d’activation cérébrale chez les jeunes transgenres était similaire à ceux du sexe désiré.

Par exemple, les filles atteintes de dysmorphie de genre avaient un schéma cérébral identique à celui d’un garçon. Un constat analysé durant un exercice de mémoire.

Une énorme avancée pour une meilleure compréhension et une meilleure approche

Les scanners du Dr Bakker ont permis de comprendre le fonctionnement cérébral des jeunes transgenres. La différenciation sexuelle du cerveau est un élément primordial pour les jeunes ayant une identité sexuelle différente de leur sexe biologique.

L’identité de genre est une partie essentielle de la santé psychologique. Si elle n’est pas traitée, elle peut entraîner de graves problèmes psychologiques.

Souvent incompris, cet état est perçu comme une maladie ou même une malédiction pour certains. Face à l’incompréhension des parents cette nouvelle étude permettra donc de mieux cerner les attentes des adolescents transgenres.

En effet, ce ne sont pas heures de psychothérapie qui fera disparaître leur détresse comme par magie.

Un diagnostic précoce ou une meilleure compréhension du transgendérisme pourrait donc aider à améliorer la qualité de vie des jeunes transgenres. D’autre part, cela aiderait les familles à prendre des décisions plus éclairées sur le traitement.