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Stéphane Guillon est revenu sur la polémique sur Twitter suite au crash de l’Airbus A320 de la Germanwings le 24 mars dernier. L’humoriste avait réagi sur le site de micro-blogging quelques minutes après la catastrophe :

Après son tweet très critiqué, il a réagi le lendemain pour défendre son état d’esprit.

Dans une lettre ouverte à ses twittos, Stéphane Guillon a donné une réponse plus fournie dans une séquence de l’émission Le Tube.

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Mes chers twittos, il paraît que mon tweet sur le crash de l’A320 vous a rendu furieux. Je l’ai fait trop tôt, mea culpa. Si vous regardez l’heure de mon tweet, l’avion venait tout juste de tomber. Or, un crash pour commencer à plaisanter, le délai c’est 8 jours.
 
Bon, ça dépend des compagnies… Air Gabon, Air Asia : vous pouvez plaisanter très vite ; Air France : faut attendre : ça nous touche directement. Faut attendre. Bon, là c’était un airbus allemand, mais il est tombé chez nous. Quelques kilomètres de plus sur la droite, il tombait en Italie, c’était moins sensible.
 
Mais, du coup François Hollande qui adore tout ce qui est malheurs, catastrophes, attentats, se serait emmerdé pendant 8 jours. Le malheur des uns, hein… (rires)
 
Bon, en humour noir, le contexte est très important : s’il y a des bébés à bord, le délai passe à 6 mois. Des bébés siamois : 1 an. Même s’ils se séparent pendant le crash : 1 an.
 
Deuxième erreur d’appréciation : j’ai cru qu’on pouvait rire de tout. Qu’il fallait rire de tout, de peur qu’on soit obligé d’en pleurer, comme nous étions 4 millions dans les rues il y a 3 mois pour défendre la liberté d’expression, j’ai cru que je pouvais.
 
La limite du rire pour certains musulmans, c’est le prophète. Pour vous twittos, c’est Dropped et les Airbus. A quoi ça tient, la sensibilité !
 
A bientôt chers Twittos.