Livret A très bonne nouvelle il rapporte enfin plus que l'inflation

Le Livret A est une épargne que de nombreux Français privilégient pour leur santé financière. Et cette bonne nouvelle va en ravir plus d'un...

Le Livret A fait partie des produits préférés des Français. D’ailleurs, en 2024, une bonne nouvelle concernant son taux va ravir ceux qui subissent l’inflation.

Le Livret A, une épargne intéressante

Malgré l’augmentation des prix, de nombreuses personnes essayent tant bien que mal d’économiser. Et il est indéniable que le livret A reste un moyen d’épargne très populaire parmi les Français.

En effet, son taux de 3 % restera inchangé jusqu’en 2025, ce qui a été critiqué par certains. Cette décision a été prise pour contrer l’inflation, qui s’est stabilisée récemment.

Paul Cassia, professeur en droit public à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, avait d’ailleurs contesté cette décision devant le Conseil d’État. Il avait admis qu’il n’y avait pas de raisons exceptionnelles pour geler le taux du livret A à 3 %.

En France, tout le monde peut ouvrir un livret A, sans conditions d’âge, de nationalité ou de résidence fiscale en France. Cependant, certaines règles s’appliquent notamment pour les mineurs.

En effet, il est impossible d’ouvrir plusieurs livrets A dans différentes banques. Cependant, il est possible de les cumuler avec d’autres types de comptes d’épargne.

Le montant minimum pour ouvrir un livret A est de 10 euros, et il existe un plafond annuel de dépôt. Les intérêts générés dépendent de ce montant, mais l’évolution du taux dépend de l’inflation.

Vers un gel du livret ?

Il est important de surveiller attentivement l’évolution des prix, car cela pourrait influencer le taux du livret A à l’avenir. En attendant, le taux restera stable pour l’année en cours.

Selon les informations du professeur de droit, le gel du Livret A a fait l’objet d’une étude à la fin du mois de février. En tenant compte de l’inflation, ce compte épargne aurait dû atteindre un taux à 4,10 %.

Cependant, Bruno le Maire, ministre de l’Économie, avait finalement opté pour un maintien du taux à 3 % jusqu’en 2025. Il avait alors évoqué des « circonstances exceptionnelles ».

Mais ce n’est pas tout, car il avait aussi tenu à préciser qu’un « taux trop élevé, alors que l’épargne réglementée n’a pas d’équivalent chez nos voisins européens, serait préjudiciable à notre activité économique. Et à la croissance ».

De nombreux bénéficiaires du Livret A se demandent alors comment les choses vont évoluer dans les prochains mois. Reste à savoir si le Conseil d’État prendra la décision d’annuler le gel du taux…

Une bonne nouvelle concernant le Livret A

Les 55 millions de détenteurs du Livret A peuvent enfin voir une amélioration dans la rentabilité de leur épargne. En effet, selon les données provisoires fournies par l’Institut national de la statistique (Insee) ce jeudi 29 février, l’inflation est retombée à 2,9 %.

Cela signifie que, avec un taux d’intérêt de 3 %, le Livret A a performé la hausse des prix ce mois-ci. Par conséquent, le rendement réel de ce produit d’épargne est finalement passé en territoire positif, atteignant 0,1 %.

Cette situation est une première depuis décembre 2020. Les épargnants peuvent donc se réjouir, car le pouvoir d’achat des épargnants avait été fortement affecté et le rendement réel du Livret A avait chuté même de -2 % l’année dernière.

Bien que normalement indexé sur l’inflation et révisé deux fois par an, son taux se voit gelé depuis le 1ᵉʳ février 2023. Date à laquelle il est passé de 2 % à 3 %. Par conséquent, malgré une inflation moyenne de 4,9 % en 2023 selon l’Insee, le Livret A n’a pas réussi à protéger le pouvoir d’achat des ménages contre la hausse des prix.

Si l’inflation venait à reculer à une moyenne de 2,5 % en 2024, les épargnants pourraient prétendre à ce que leur Livret A leur rapporte davantage sur l’ensemble de l’année. Cependant, rien n’est sûr pour le moment.

Si le taux du Livret A avait fait l’objet d’une révision le 1ᵉʳ février 2024, il aurait dû, compte tenu de l’inflation, se voir relevé à 4 %. Un taux avantageux qui aurait protégé les détenteurs de l’inflation galopante.