Locataire: la liste complète des réparations que vous devez prendre à votre charge

Si vous êtes locataire, il y a plusieurs réparations que vous devez impérativement prendre à votre charge !

Les locataires ont pour obligation de respecter certaines lois lorsqu’ils louent un logement. Le site Seloger.com a d’ailleurs dévoilé la liste des réparations qu’ils sont obligés de prendre à leur charge.

Le locataire responsable des dégradations

Les locataires ont des responsabilités bien précises lorsqu’ils décident de louer un logement. En plus de régler régulièrement les charges et le loyer, ils doivent également maintenir les lieux en bon état.

Il y a d’ailleurs des réparations auxquelles ils ne peuvent pas échapper. Ces dernières concernent les dégradations du quotidien et ne concernent pas les gros travaux. Ces derniers doivent être réalisés par le propriétaire.

L’entretien du logement se montre indispensable, puisqu’en cas de négligence, le locataire peut être tenu pour responsable des dommages constatés. La loi de 1989, dans son article 7 c, précise que le locataire reste responsable des détériorations survenues pendant la durée du bail.

Il y a tout de même une exception. Sil peut prouver que ces dégradations ont eu lieu à cause d’un vice de construction, d’un cas fortuit, d’un phénomène de force majeure ou dues à l’usure normale, le locataire n’a rien à faire.

Des réparations à effectuer

Seloger.com révèle tout de même qu’un propriétaire ne peut pas imposer dans le contrat de location une clause qui permet de résilier automatiquement le bail en cas de manquement à l’entretien. En revanche, il peut entamer une procédure en justice, notamment en référé.

Et ce, dans le but de contraindre le locataire à remplir ses obligations, ou encore de demander la résiliation du bail. C’est surtout le cas si le tribunal juge les manquements graves. À l’intérieur du logement, le locataire doit prendre en charge un certain nombre de petites réparations.

C’est le cas du maintien en état des plafonds, des murs, des cloisons et des sols. Il doit aussi remplacer les lames de parquet endommagées ou les carrelages abîmés. Les équipements de cuisine ou de salle de bains mentionnés dans le contrat, comme le lave-linge, le frigo ou le lave-vaisselle, doivent également bien s’entretenir.

Les petits travaux de plomberie et d’électricité, comme le remplacement de joints ou le graissage des robinetteries, incombent au locataire. La responsabilité s’étend aussi à certains équipements plus techniques.

L’entretien annuel de la chaudière, par exemple, revient au locataire sauf stipulation contraire dans le bail. Cette obligation permet de garantir la sécurité et le bon fonctionnement des installations.

Des petites rénovations autorisées

À l’extérieur, si le logement comporte un jardin, une terrasse ou une véranda, le locataire doit aussi réaliser l’entretien. Cela concerne la tonte de la pelouse, la taille des arbustes, le nettoyage des allées et des gouttières, ainsi que l’entretien de la piscine s’il y en a une.

En matière de travaux, le locataire est libre d’effectuer de petites améliorations sans l’accord du propriétaire, comme repeindre les murs, à condition de rester dans des teintes sobres. En revanche, le propriétaire peut exiger une remise en état du logement si vous peignez les murs sans son accord.

Pour des modifications plus importantes, touchant par exemple à la structure ou aux équipements, vous devez obtenir l’autorisation écrite du bailleur. Si vous ne le faites pas, ce dernier peut obliger une remise en état. Où conserver les modifications sans indemniser le locataire.

Une exception existe pour les travaux liés à un handicap ou à une perte d’autonomie. Dans ce cas, le locataire peut entreprendre les adaptations nécessaires à ses frais. Et ce, sans que le propriétaire puisse imposer un retour à l’état initial à la fin du bail.