Messenger vit des derniers instants. En effet, l'app de Meta n'existera bientôt plus sur Windows et Mac, mais des solutions existent.
En 2025, Messenger reste l’une des applications de messagerie les plus utilisées au monde, tout en ayant profondément évolué pour s’adapter aux nouveaux usages numériques. D’ailleurs, l’app n’existera bientôt plus sur Mac et Windows.
Messenger : une app qui a réussi à se développer seul
Toujours liée à l’écosystème Meta, Messenger ne se limite plus à de simples échanges de messages. Mais elle se positionne comme une plateforme de communication complète, mêlant discussions privées, appels, contenus multimédias et services.
L’un des changements majeurs concerne la place accrue de l’intelligence artificielle. Messenger intègre désormais des assistants conversationnels capables de suggérer des réponses, de résumer des discussions longues.
Ou bien d’aider à organiser des événements directement dans les conversations. Ces fonctionnalités visent à rendre les échanges plus fluides, sans pour autant remplacer l’humain.
La personnalisation est également renforcée, avec des thèmes dynamiques, des réactions enrichies et des options avancées pour gérer la confidentialité de chaque discussion. Sur le plan de la sécurité, Messenger poursuit le déploiement du chiffrement de bout en bout.
En 2025, les utilisateurs sont plus sensibles à la protection de leurs données. Et l’app met donc en avant des contrôles plus clairs sur la durée de conservation des messages, les messages éphémères et les autorisations accordées aux contacts.
Messenger conserve aussi un rôle pour les échanges entre particuliers et entreprises. Les discussions avec les marques, le service client ou les créateurs de contenu sont mieux intégrées, avec des outils de paiement, de réservation et de suivi accessibles dans l’app.
L’app disparaît sur Windows et Mac
Malgré des ressources financières colossales, un nombre croissant d’entreprises de la tech renoncent désormais au développement d’applications natives pour Windows et macOS. Meta illustre parfaitement cette tendance.
Après avoir déjà fait machine arrière sur WhatsApp en remplaçant son application Windows par une simple version web. Le groupe a récemment décidé de mettre un terme définitif à Messenger sur les ordinateurs, aussi bien sur l’OS de Microsoft que sur celui d’Apple.
À compter de demain, le 16 octobre 2025, l’app ne fonctionnera plus et a d’ores et déjà disparu du Microsoft Store. Meta assume ce choix dans sa documentation d’assistance.
Où elle explique notamment comment sauvegarder son historique de conversations avant la fermeture. Une fois l’app abandonnée, il ne sera plus possible de s’y connecter. Les utilisateurs seront automatiquement redirigés vers Facebook sur Windows.
Ou bien vers le site web de Facebook sur Mac pour consulter leurs messages. Certes imparfaite et parfois instable, la version desktop de Messenger restait pourtant la solution la plus confortable pour utiliser le service sur ordinateur.
Ce retour forcé vers des solutions nettement moins pratiques, avant tout par une logique de réduction des coûts de développement, peut paraître mesquin pour un groupe aussi puissant que Meta. À terme, un abandon pur et simple de Messenger.
Comment continue d’accéder à Messenger ?
Et ce, au profit de WhatsApp ne serait d’ailleurs pas vraiment surprenant. Pour continuer à accéder à leurs messages, les users devront donc se tourner vers l’app Facebook sur ordinateur. Les versions mobiles de Messenger sur iOS et Android.
Ou encore les sites messenger.com et facebook.com, comme le stipule Meta. Il est possible de contourner partiellement cette contrainte en créant des webapps via Chrome, Edge ou Safari afin de retrouver une expérience proche d’une app classique.
Tant qu’ils restent fonctionnels, certains clients tiers constituent aussi une alternative intéressante. Beeper, par exemple, permet de centraliser Messenger, WhatsApp, Instagram, Signal et bien d’autres services au sein d’une interface unique.
Cette transition forcée peut enfin être l’occasion de repenser totalement ses usages. WhatsApp, bien qu’appartenant lui aussi à Meta, offre une expérience plus complète et plus forts sur desktop.
Tandis que Signal séduit par sa facilité, son haut niveau de sécurité et son respect accru de la vie privée. Loin des dérives de la publicité et de la présence de l’IA.
B. L.
Salut, je suis Ruben, le nouveau rédacteur web de Tuxboard.com.
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