L’idée que les contraires s’attirent est aussi vieille que la romance elle-même. C’est d’ailleurs un des plus grands mythes de l’amour. Mais des recherches ont démontré que cette conception n’est en fait pas vraie.

Il s’agit d’une fausse vieille croyance sans fondement

Les jeunes, les personnes âgées, les couples heureux, les célibataires semblent acheter l’adage classique de l’amour. Tout le monde semble être d’accord que les contraires s’attirent.

Les histoires d’amour incluent souvent des personnes qui trouvent des partenaires qui semblent avoir des traits qui leur manquent. Par exemple une bonne fille qui tombe amoureuse d’un mauvais garçon. Ou encore un conjoint peut être extraverti et drôle tandis que l’autre est timide et sérieux.

De cette façon, les conjoints semblent se compléter l’un à l’autre.

Les forces d’un partenaire équilibrant les faiblesses de l’autre sont alors considérées comme un idéal. Le psychologue néerlandais Pieternel Dijkstra en 2008, a mené des recherches sur l’attraction entre les individus.

Résultat : 86% des personnes à la recherche d’un partenaire disent rechercher une personne ayant des traits opposés. Mais en fait c’est de la pure fiction.

Quand la science reprend le dessus

La question est de savoir si les gens cherchent réellement des partenaires complémentaires ou si cela arrive juste dans les films. En effet, il n’existe aucune preuve de recherche scientifique que les contraires ou d’autres traits conduisent à une plus grande attraction.

Depuis les années 1950, les chercheurs en sciences sociales ont mené des études pour déterminer l’origine des caractéristiques qui conduit à l’attraction. D’après le psychologue Matthew D. Johnson les gens ont tendance à être attirés par ceux qui sont semblables.

Les gens persistent à penser que les contraires s’attirent alors qu’en réalité, des partenaires relativement similaires deviennent juste un peu plus complémentaires au fil du temps. Mais en 2013 les psychologues ont prouvé qu’il y a une association irréfutable entre être semblable à l’autre et s’y intéresser. En soi, qui se ressemble s’assemble.

En fin de compte, l’attirance pour les différences est largement compensée par notre attirance pour les similitudes. Alors que l’idée que les contraires s’attirent peut-être romantique et poétique, il ne s’agit que d’une utopie.