
La déclaration d'impôts est ouverte. Il est essentiel de savoir si vous devez déclarer ce qu'il se trouve sur votre compte PayPal ou autres.
Aujourd’hui, le secteur des banques en ligne a le vent en poupe. Mais, il est essentiel de savoir si vous devez ou non déclarer ce que vous avez dessus aux impôts.
PayPal : le leader du paiement en ligne en France
En 2025, PayPal continue d’être l’un des leaders du paiement en ligne en France, avec plus de 10 millions d’utilisateurs dans le pays. Depuis sa création en 1998, la plateforme a su évoluer et s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs.
Tout en restant un acteur majeur du commerce électronique. En 2025, PayPal est devenu pour la majorité des personnes, bien plus qu’un simple moyen de paiement.
La plateforme s’est diversifiée et propose désormais des services financiers complets. Gestion de portefeuille, épargne, crédits à la consommation et même des solutions d’investissement.
Son offre s’étend aux particuliers comme aux professionnels. Avec une solution de paiement simplifiée pour les marchands et des outils avancés pour lutter contre la fraude.
L’un des grands enjeux de PayPal en 2025 reste la sécurité des transactions. Avec l’augmentation des cyberattaques et des fraudes en ligne, PayPal a renforcé ses protocoles de sécurité, notamment avec la biométrie et l’authentification à deux facteurs.
L’application PayPal intègre aussi une fonction de suivi des transactions en temps réel. Cela permet donc à l’utilisateur de recevoir des alertes en cas d’activité suspecte.
Banque en ligne et impôts : ce qu’il faut savoir
Depuis le jeudi 10 avril, la campagne 2025 de déclaration des revenus est officiellement lancée. Et avec elle, une question revient souvent : faut-il déclarer aux impôts son compte PayPal, Revolut ou N26 ?
Ces services se disent ainsi aujourd’hui largement utilisés en France pour gérer son argent au quotidien, faire des achats. Mais aussi vendre des biens ou envoyer de l’argent à ses proches.
Pourtant, nombreux sont ceux qui ignorent encore qu’ils peuvent se voir assimilés à des comptes bancaires à l’étranger. Avec des obligations fiscales bien précises.
En effet, tout dépend du pays dans lequel est domicilié le siège social du service. PayPal, par exemple, est basé au Luxembourg. N26 est une banque allemande.
Revolut, d’abord implantée au Royaume-Uni, a proposé un IBAN lituanien, puis un IBAN français à partir de 2022 pour certains utilisateurs. D’un point de vue fiscal, un compte Revolut ou N26 avec un IBAN étranger est considéré comme un compte étranger.
Et selon la loi, tout compte bancaire à l’étranger doit se voir déclaré, même s’il ne génère aucun revenu. Faut-il pour autant les déclarer systématiquement ? Pas toujours.
L’obligation dépend de plusieurs facteurs : l’origine de l’IBAN, l’utilisation réelle du compte, et les montants qui y transitent. Ainsi, vous devez déclarer votre compte s’il se voit ouvert à l’étranger — c’est notamment le cas pour N26, Revolut (avec IBAN lituanien).
PayPal, Revolut, N26 : que faut-il déclarer aux impôts ?
Mais aussi de PayPal et il doit également se dire signalé si vous l’avez utilisé, fermé ou même simplement alimenté au cours de l’année 2024. Cette obligation s’applique aussi si le compte existe encore, même inactif, ou s’il ne se dit pas lié à un compte domicilié en France.
En revanche, si le compte se dit utilisé uniquement pour des achats sur Internet, ou s’il se voit adossé à un compte bancaire français, vous n’avez pas à le mentionner. Il n’est pas nécessaire de le déclarer si les encaissements annuels ne dépassent pas 10 000 euros.
Et pour les utilisateurs Revolut, la déclaration ne se dit pas obligatoire si l’IBAN utilisé se veut français depuis 2023 et qu’aucun autre compte Revolut étranger ne se veut conservé. La déclaration de ces comptes s’effectue en ligne au moment de remplir votre déclaration de revenus.
Il suffit de cocher la case 8UU et de compléter le formulaire n°3916 ou 3916-bis. Vous devrez y préciser le nom du service (comme PayPal, N26, Revolut), le numéro du compte, sa date d’ouverture, l’adresse du siège de l’organisme et indiquer s’il est encore actif.
L’administration fiscale rappelle d’ailleurs qu’un seul formulaire suffit pour un compte détenu en commun par des conjoints. Mais aussi que les deux en soient titulaires ou qu’un seul ait une procuration.
En cas de non-respect de cette obligation peut entraîner une amende de 1 500 euros par compte non déclaré. Voire jusqu’à 10 000 euros si le compte se dit domicilié dans un pays non coopératif fiscalement.
Et si le compte a généré des revenus (intérêts, plus-values…), l’administration peut réclamer un redressement fiscal sur dix ans, avec des majorations allant jusqu’à 80 %. Même en cas d’oubli involontaire, les sanctions s’appliquent, alors soyez vigilants.