Le permis de conduire est un document officiel garanti à vie. Cependant, pour les plus de 70 ans, une règle devrait être appliquée.
En 2025, le permis de conduire en France poursuit sa modernisation, avec plusieurs évolutions visant à simplifier l’accès à ce précieux sésame. Parmi les nouveautés, une nouvelle règle appliquée aux plus de 70 ans.
Permis de conduire : des nouvelles règles en 2025
La première grande avancée du permis de conduire concerne l’âge minimum pour passer l’examen pratique. Il est désormais possible d’obtenir le permis de conduire dès 17 ans.
Cette mesure, déjà annoncée en 2023, s’applique pleinement depuis janvier 2024. Les jeunes peuvent donc conduire seuls à partir de 17 ans, y compris après une formation en conduite accompagnée.
L’objectif est double : faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, notamment dans les zones rurales. Et réduire les inégalités d’accès à la mobilité.
Côté examen, le code de la route a été ajusté pour mieux coller aux enjeux actuels. Mobilités douces, sécurité des piétons, comportements en ville et conduite écologique sont désormais davantage mis en avant.
Le nombre de fautes autorisées reste fixé à 5 sur 40 questions. L’épreuve pratique, quant à elle, s’appuie sur des critères plus pédagogiques, avec une évaluation des compétences globales du candidat.
Et ce, y compris sa capacité à anticiper, à partager la route et à adopter une conduite responsable. Le permis numérique est également généralisé.
Un nouveau format simplifié
Accessible via l’application France Identité, il permet à tout conducteur de présenter son permis sur son smartphone. Tout comme sa carte d’identité.
Ce format, sécurisé et infalsifiable, facilite les contrôles et remplace progressivement le permis papier rose ou au format carte. Par ailleurs, des efforts sont faits pour rendre le permis plus accessible financièrement.
En plus du permis à 1 euro par jour pour les jeunes, de nouvelles aides régionales et dispositifs d’accompagnement. Notamment via Pôle emploi ou les missions locales, ce qui permet de financer la formation.
Certaines auto-écoles proposent aussi des formules en ligne ou en conduite supervisée, à moindre coût. Enfin, le permis à points reste en vigueur, avec un capital initial de 6 points pour les jeunes conducteurs (période probatoire) porté à 12 après 3 ans sans infraction.
En 2025, le gouvernement a confirmé la suppression du retrait de point pour les petits excès de vitesse (moins de 5 km/h). Mais l’amende reste maintenue.
En Europe, les automobilistes âgés pourraient bientôt voir leur permis de conduire soumis à de nouvelles règles. Face aux défis posés par le vieillissement de la population, l’Union européenne envisage d’adapter la législation afin de concilier sécurité routière et maintien de l’autonomie des aînés.
Permis de conduire : un examen médical pour les plus de 70 ans
Parmi les pistes à l’étude : l’instauration d’un examen médical régulier et la possible création d’un permis spécifique réservé aux conducteurs de plus de 70 ans. Des propositions qui font déjà couler beaucoup d’encre et soulèvent des questions cruciales.
Les données de la sécurité routière montrent en effet un taux de mortalité routière nettement supérieur à la moyenne chez les conducteurs de plus de 75 ans. Un constat qui pousse les institutions européennes à réévaluer les règles actuelles.
Tout en veillant à ne pas priver les personnes âgées de leur liberté de déplacement, notamment dans les zones rurales. La Commission européenne souhaite instaurer un cadre commun pour mieux encadrer la conduite chez les seniors.
Et ce, tout en laissant aux États membres une certaine marge de manœuvre. Un examen médical et des tests de conduite périodiques pour les plus de 70 ans figurent parmi les mesures envisagées.
En Espagne, ces nouvelles règles se disent bien accueillies, considérées comme une réponse pragmatique à une population vieillissante. En revanche, en France ou en Belgique, les critiques portent sur le risque d’exclusion sociale.
Surtout pour les aînés vivant dans des territoires mal desservis par les transports publics. Ces tensions illustrent une fracture entre deux visions : celle d’un encadrement strict au nom de la sécurité, et celle d’une approche plus souple pour garantir la mobilité des personnes âgées.
L’auto-évaluation se verra également encouragée, tout comme l’adoption de comportements prudents. L’objectif est clair : responsabiliser les conducteurs âgés sans leur imposer de restrictions systématiques.