Le pain est un aliment phare de la cuisine française. Cependant, celui vendu dans cette grande surface est impropre à la consommation.
Longtemps pilier de l’alimentation française, le pain règne plus en maître sur les tables hexagonales. Cependant, une enseigne a commercialisé un lot qui contient des substances dangereuses à l’intérieur.
Le pain, aliment star de la cuisine, mais une consommation en berne
La consommation de pain est en chute libre depuis plusieurs décennies et cela illustre les évolutions profondes des habitudes alimentaires en France. Alors que dans les années 1950, un Français consommait en moyenne 900 grammes de pain par jour, ce chiffre est aujourd’hui tombé à environ 100 à 120 grammes.
Ce qui représente moins d’une demi-baguette quotidienne. Plusieurs facteurs expliquent ce recul, à commencer par les préoccupations nutritionnelles qui ont toutes changé.
En effet, le pain, surtout blanc, se voit souvent perçu comme trop riche en glucides et en sel. Dans une société de plus en plus attentive à la santé, certains lui préfèrent les légumes. Les céréales complètes ou les substituts sans gluten.
À cela s’ajoutent des modes de vie plus rapides et déstructurés. Le petit-déjeuner à la française – tartines et confiture – laisse peu à peu place aux céréales, aux yaourts, voire au café sur le pouce.
Mais le pain ne disparaît pas pour autant : il se transforme. Si la traditionnelle baguette connaît un léger déclin, les pains spéciaux – aux céréales. Au levain, au seigle – séduisent une clientèle en quête de goût, d’authenticité et de bien-être.
Les boulangers, eux, se réinventent : retour aux farines locales, aux fermentations longues, à la fabrication artisanale. Cette montée en gamme compense partiellement la baisse des volumes.
Un produit dangereux retrouvé dans un produit
Le pain reste par ailleurs un marqueur fort de l’identité française. Présent à chaque repas, il conserve ainsi une place affective dans l’imaginaire collectif. Et la baguette elle-même a été inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO en 2022.
Ce lundi 7 juillet 2025, les autorités sanitaires tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Deux produits alimentaires viennent se voir retirés des rayons en urgence.
Sur la plateforme officielle Rappel Conso, les consommateurs sont appelés à ne pas consommer deux pains bien précis, vendus sous la marque Yami. En cause : des corps étrangers ont été détectés dans certains lots.
Ces éléments indésirables, qu’il s’agisse de verre, de métal, de plastique, de papier ou de textile, peuvent se retrouver dans les packagings. Ils représentent un risque réel pour la santé.
Même en quantité infime, leur ingestion peut entraîner des blessures internes ou d’autres effets indésirables graves. Les experts recommandent donc la plus grande prudence.
Il se dit formellement déconseillé de consommer les produits concernés. Dans l’avis publié, les autorités précisent qu’en cas de détention d’un ou plusieurs lots incriminés, il convient de ne pas les manger par mesure de précaution.
Un pain impropre à la consommation
Les deux références visées par ce rappel sont le Pain Bap X4 et le Pain Hot Dog X4 de la marque Yami. Tous deux ont fait l’objet d’une commercialisation à La Réunion entre le 17 juin et le 1er juillet 2025, dans les supermarchés de l’enseigne.
Ils portent respectivement les codes GTIN 3448971200048 et 3448971200147. Ils affichent une date limite de consommation comprise entre le 5 et le 15 juillet 2025.
Si vous avez acheté l’un de ces pains durant cette période, il est ainsi impératif de le rapporter rapidement en magasin. Afin d’obtenir ainsi un remboursement. Même si l’aspect du produit vous paraît normal, ne le consommez en aucun cas.
Et si vous avez déjà mangé l’un de ces pains, il se dit vivement conseillé de consulter un professionnel de santé dans les plus brefs délais. La marque Yami met à disposition un service consommateur. Pour répondre aux questions éventuelles.
Il est joignable au 0262 26 38 04. Quant à la procédure de remboursement, elle se voit donc ouverte jusqu’au dimanche 20 juillet 2025 et les consommateurs se disent donc invités à ne pas tarder à rapporter les produits concernés, s’ils en possèdent encore.